lundi 24 octobre 2016

Sterwen TGV… et à la cape

Enfin plutôt VVV.
Le 3ème jour de navigation, notre tactique d’évitement de la dépression a
presque marché. Nous surfons sur sa crête : Vent : 25 nœuds (rafales à 30),
Voile : 3 ris et trinquette, Vitesse : 9/10 nœuds. Sterwen s’éclate, il
donne la pleine mesure de son potentiel comme une Ferrari sur un circuit.
Nous, on survit en priant pour que rien ne casse. Il faudra faire
comprendre à Sir Sterwen que nous nous arrêtons à Auckland et qu’il doit
nous y déposer. De temps en temps un paquet de mer arrose le barreur et le
malheureux qui s’aventure dehors. L’eau a fraîchi, la température aussi.
Nous approchons du tropique du Capricorne au Printemps 2016 : le monde à
l’envers.
Malheureusement hier soir le vent nous obligeait de faire route au sud et
donc de nous jeter dans la gueule du loup dépressionnaire. Le capitaine
décida alors de passer la nuit « à la cape » : cela consiste à arrêter le
bateau (trinquette à contre et barre au vent pour les puristes) et de se
laisser dériver gentiment ; ainsi en 12h de cape nous n’avons reculé que de
11 milles ! et ce matin nous avons repris la route cap à l’ouest avant de
descendre plein sud dès que la dépression sera passée.
Notre moyenne en a pris un coup ! ainsi la distance de rapprochement du but
sur 24 h (mesurée à 9h) a successivement été de 188, 175 et 73 milles ces 3
premiers jours. Mais comme dit Sterwen : « il ne s’agit pas d’être pour ou
contre mais d’avancer avec le vent qui nous pousse »
Notre position à 6h le 24 octobre (votre heure)
L : 167° 24’ W
l : 25° 42’ S

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