lundi 10 octobre 2016

Nouveau départ


Arrivés à Papeete le 26 septembre, le 30 nous grutons Sterwen au chantier naval pour lui refaire une beauté pour cette dernière étape qui devrait nous amener en Nouvelle-Zélande.

Carénage essentiellement et quelques menues réparations.

Pendant que les artisans s’affairent, nous décidons de profiter de ce temps mort pour continuer d’explorer la Polynésie française.

L’archipel des Australes : Raivavae


A 700 km au sud de Tahiti, sur le tropique du Capricorne, c’est une île entourée d’un lagon et de motus. Le lieu est superbe et très bien préservé. C’est trop excentré pour attirer les touristes et pourtant ça vaut vraiment le coup, c’est Bora Bora il y a 60 ans.

 


Pas d’hôtel, mais de petites pensions, pour nous ce sera celle d’Eléonore qui vient nous accueillir à l’aéroport avec des colliers de fleurs. Pas de restaurants, pas de cafés, mais d’excellentes tables d’hôtes et quelques petites épiceries.

940 habitants très accueillants que nous avons rencontrés dès le lendemain de notre arrivée lors d’un week-end de fêtes (écoles du dimanche du culte protestant) avec des chants, des danses, des fleurs et une kermesse.

 


C’est une île minuscule où tout le monde se connait, peu de voiture, on circule en vélo. Deux belles sorties au programme : l’ascension du mont Hiro, sommet de l’île et la visite du motu piscine, un des plus beaux sites de Polynésie : un sable blanc-rosé d’une finesse incroyable, une eau poissonneuse et transparente où l’on pratique la pêche au bénitier munis d’un tournevis et d’un couteau.

 


Après ce séjour aux Australes, nous sommes partis quelques jours à Moorea.


 

 

Nous avons passés quelques sublimes journées de farniente dans les charmants bungalows de Maryse, les pieds dans l’eau. En plus de très belles randonnées, le point d’orgue fut sans conteste notre sortie de nage au milieu des baleines à bosses venant chaque année à cette époque en Polynésie pour se reproduire et accoucher.

 


Nous avons nagé avec le baleineau qui fait des galipettes en restant à la surface de l’eau car il a bien moins d’autonomie que sa mère qui reste en apnée 20 mètres en dessous jusqu’au moment où elle décide de remonter rechercher son baleineau, il est temps pour nous alors de s’écarter.

 
 


Ce dimanche soir nous sommes rentrés à Papeete pour accueillir à l’aéroport Christophe et Paulo, nos deux équipiers avec lesquels nous allons remettre à l’eau Sterwen et nous préparer pour le départ.

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