Nouveau départ
Arrivés à Papeete le 26 septembre, le 30 nous grutons
Sterwen au chantier naval pour lui refaire une beauté pour cette dernière étape
qui devrait nous amener en Nouvelle-Zélande.
Carénage essentiellement et quelques menues réparations.
Pendant que les artisans s’affairent, nous décidons de
profiter de ce temps mort pour continuer d’explorer la Polynésie française.
L’archipel des Australes : Raivavae
A 700 km au sud de Tahiti, sur le tropique du Capricorne,
c’est une île entourée d’un lagon et de motus. Le lieu est superbe et très bien
préservé. C’est trop excentré pour attirer les touristes et pourtant ça vaut
vraiment le coup, c’est Bora Bora il y a 60 ans.
Pas d’hôtel, mais de petites pensions, pour nous ce sera
celle d’Eléonore qui vient nous accueillir à l’aéroport avec des colliers de
fleurs. Pas de restaurants, pas de cafés, mais d’excellentes tables d’hôtes et
quelques petites épiceries.
940 habitants très accueillants que nous avons rencontrés
dès le lendemain de notre arrivée lors d’un week-end de fêtes (écoles du
dimanche du culte protestant) avec des chants, des danses, des fleurs et une
kermesse.
C’est une île minuscule où tout le monde se connait, peu de
voiture, on circule en vélo. Deux belles sorties au programme : l’ascension
du mont Hiro, sommet de l’île et la visite du motu piscine, un des plus beaux
sites de Polynésie : un sable blanc-rosé d’une finesse incroyable, une eau
poissonneuse et transparente où l’on pratique la pêche au bénitier munis d’un
tournevis et d’un couteau.
Après ce séjour aux Australes, nous sommes partis quelques
jours à Moorea.
Nous avons passés quelques sublimes journées de farniente
dans les charmants bungalows de Maryse, les pieds dans l’eau. En plus de très
belles randonnées, le point d’orgue fut sans conteste notre sortie de nage au
milieu des baleines à bosses venant chaque année à cette époque en Polynésie
pour se reproduire et accoucher.
Nous avons nagé avec le baleineau qui fait des galipettes en
restant à la surface de l’eau car il a bien moins d’autonomie que sa mère qui
reste en apnée 20 mètres en dessous jusqu’au moment où elle décide de remonter
rechercher son baleineau, il est temps pour nous alors de s’écarter.
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