Plantes et Pharmacopée
Polynésienne
Les vertus médicinales des plantes tropicales ne sont plus à
démontrer. En Polynésie, plusieurs d’entre elles poussent à l’état sauvage ou
sont cultivées et utilisées de façon traditionnelle et ancestrale pour soigner les
petits voire les gros bobos.
Le Noni dont le fruit ressemble à une patate blanche
boursouflée a une odeur épouvantable de roquefort faisandé. Son jus aussi
ignoble que son odeur est néanmoins très bon pour la santé : antioxydant,
régénérant, la phytothérapie occidentale s’en est déjà emparée !
Le Tamanu : son fruit ressemble à une prune reine
claude. On extrait une huile de sa noix qui est cicatrisante et apaisante. Elle
est également utilisée en cosmétique. Nous l’avons testé sur des coupures dues
au corail et c’est tout à fait efficace !
L’hibiscus dont la fleur fanée exhale du permanganate de
potassium dont les vertus digestives sont bien connues.
L’huile de coco, utilisée en cuisine est plus digeste et
moins grasse que nos huiles courantes. On la mélange aussi avec du santal ou de
la macération de fleur de tiaré ou de la citronnelle pour obtenir le fameux
monoï de Tahiti. Les Polynésiennes l’utilisent pour se parfumer, s’adoucir la
peau et les cheveux, chasser les moustiques, apaiser les démangeaisons.
La vanille est une spécialité de Tahaa : plante liane
épiphyte et hermaphrodite, elle a un parfum merveilleux ; c’est d’ailleurs
la vanille préférée de tous les grands chefs pâtissiers d’Europe.
Malgré mes opinions politiques je trouve que le rhum de Cuba n'est pas terrible, mais le rhum de la Martinique est absolument délicieux: Trois Rivières, Clément, et même Dillon.Je doute que celui de Polynésie lui soit vraiment supérieur...
RépondreSupprimerJ'admets que le rhum de Guadeloupe est un petit cran au-dessous de celui de la Martinique.
Mais un rhum qui soit supérieur aux rhums agricoles martiniquais, il faudra que je goûte pour y croire (comme st Thomas).
bises
Laure T.