samedi 2 avril 2016


Hiva-Oa

 

« Veux-tu que je te dises… Gémir n’est pas de mise… aux Marquises »

 

Ce vendredi 1er avril, le ciel nous est tombé sur la tête, six heures de pluies tropicales incessantes.

 


L’eau descendant de la montagne alimente des petits cours-d’eau qui deviennent vite des torrents de boue qui colorent la mer, si pure et si transparente habituellement, d’un marron soutenu qui va nous empêcher d’utiliser notre déssanalisateur pour les jours à venir.

 


Quelles idées ont eu Paul Gauguin et Jacques Brel, tous deux malades, de venir s’installer sur cette île si humide pour soigner leurs poumons ? Ils n’en sont d’ailleurs jamais revenus et reposent en paix non loin l’un de l’autre dans le cimetière marin d’Atuona, la petite ville près de la baie de Tahauku (ou baie des traitres) où nous mouillons depuis 48h.

 




Pour arroser cela (ça en avait besoin !) nous allons dîner ce soir au Pear Lodge, à l’invitation d’Olivier, afin de noyer notre chagrin de perdre un équipier, en effet dimanche matin Olivier retournera sur son île (de la Jatte) nous laissant seuls pour descendre, vents portants, vers les Tuamotu et les îles sous le vent.
 
 

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