Une anecdote croquante
Comme tous les matins après le petit déjeuner, à terre comme
en mer, je satisfais aux lois de la nature. Sur le bateau j’en profite pour
joindre l’utile à l’agréable en prenant un bain matinal, ce qui double le
plaisir.
A Rangiroa, nous avions comme compagnon de mouillage,
toujours collé à notre coque, un long poisson blanc à la tête aplatie qui
semblait d’une grande voracité se jetant
sur toute nourriture que l’on passait par-dessus bord.
Evidement ce poisson éboueur fut aussi vidangeur dès le
premier jour et y prenant goût s’approchait chaque matin de plus en plus près
de la source.
Quelle frayeur j’ai eu ce matin-là quand
confortablement détendu, j’ai ressenti
une morsure sur mon appendice viril, j’ai crié, nagé et remonté rapidement sur
le pont pour que mon infirmière préférée puisse constater la morsure, évaluer
les dégâts, essuyer les gouttes de sang qui apparaissaient, désinfecter…
Croquante l’anecdote, non ?
P.S.1 vous comprendrez aisément que ce texte ne soit pas
égayé de photo !