La terre est en vue ! C’est la Nouvelle-Zélande ! nous sommes accompagnés
par un ballet d’oiseaux planeurs. Encore une adaptation au milieu (très
venteux) comme aurait dit le grand Darwin.
C’est la Nouvelle-Zélande mais si on se met dans la peau de nos anciens
navigateurs-explorateurs et découvreurs de nouveaux mondes, nous
l’appellerions « Toussaint » puisque nous sommes le 1er novembre ;
Notre belle aventure de grande navigation va prendre fin aujourd’hui ; nous
embouquerons les passes de la magnifique baie d’Auckland en début d’après-
midi ;
L’équipage est content d’arriver après ces douze jours de navigation
intense ; nous sommes épuisés mais malgré tout, comme à chaque fin d’étape,
toujours un peu nostalgiques d’abandonner cette drôle de vie à bord, au
milieu de nulle part, loin de toute civilisation dont on a appris à se
détacher peu à peu ;
Adieu, Sterwen, notre compagnon de route, nous allons devoir nous ré
acclimater à la vraie vie pendant que tu connaîtras d’autres aventures et
pour commencer, la Nouvelle-Zélande, pays le plus « civilisé » de tous ceux
que nous avons visités par voie de mer jusqu’à présent, plus froid aussi !
Notre aventure romanesque par l’intermédiaire de ce blog va prendre fin
aussi et nous espérons vous avoir intéressés, amusés et pour certains
rassurés. Peut-être aurons-nous donné envie à certains d’entre vous de
faire un jour un grand voyage afin d’explorer notre vaste et vieux monde !
Allez-y, à votre tour maintenant de nous enchanter du récit de vos
aventures !
Carole et Benoît. Auckland. 01/11/2016.
mardi 1 novembre 2016
dimanche 30 octobre 2016
On est à l'Est
Ce samedi 29 à 6h notre heure nous traversons le méridien 180°, nous sommes
donc maintenant le dimanche 30 !
et ne nous demandez jamais ce que nous avons fait de notre samedi 30, ce
jour n'a pas existé pour nous.
ça a pris plus de temps que prévu car nous avons fait un bord sud pour
aborder un coup de vent d'est (on pouvait pas se quitter comme ça)prévu
devant Auckland, plus vent arrière.
A bientôt
notre latitude : 34° 10' S
donc maintenant le dimanche 30 !
et ne nous demandez jamais ce que nous avons fait de notre samedi 30, ce
jour n'a pas existé pour nous.
ça a pris plus de temps que prévu car nous avons fait un bord sud pour
aborder un coup de vent d'est (on pouvait pas se quitter comme ça)prévu
devant Auckland, plus vent arrière.
A bientôt
notre latitude : 34° 10' S
vendredi 28 octobre 2016
Ça glisse
Si les premiers jours n’ont pas été de tout repos (vous l’aviez compris)
depuis trois, quatre jours que le baromètre est remonté, on glisse sur le
bord de l’anticyclone et c’est un vrai plaisir de voir le bateau filer sur
une mer peu agitée. On passe des quarts à la barre, un vrai plaisir ! des
conditions que beaucoup de marins aimeraient avoir plus souvent.
Deux hics :
Le premier c’est que le vent n’est pas très fort, c’est donc d’un pas de
sénateur que nous nous dirigeons vers Auckland.
Le second, la température : ça nous rappelle la Bretagne ! on a tous
ressorti cirés, polaire, bonnet, gants, chaussettes et bottes pour
certains. Nous sommes pourtant au printemps par 31° S, dans votre
hémisphère ça correspondrait à avril entre Madère et les Canaries ou à
Agadir, oui mais nous on n’a pas le Gulf Stream.
Je crois qu’on ne le remercie pas assez ce Gulf Stream qui réchauffe notre
Europe.
notre position à 5h30 (votre heure) ce 28 oct.
L : 177° 29'W
l : 31° 01' S
depuis trois, quatre jours que le baromètre est remonté, on glisse sur le
bord de l’anticyclone et c’est un vrai plaisir de voir le bateau filer sur
une mer peu agitée. On passe des quarts à la barre, un vrai plaisir ! des
conditions que beaucoup de marins aimeraient avoir plus souvent.
Deux hics :
Le premier c’est que le vent n’est pas très fort, c’est donc d’un pas de
sénateur que nous nous dirigeons vers Auckland.
Le second, la température : ça nous rappelle la Bretagne ! on a tous
ressorti cirés, polaire, bonnet, gants, chaussettes et bottes pour
certains. Nous sommes pourtant au printemps par 31° S, dans votre
hémisphère ça correspondrait à avril entre Madère et les Canaries ou à
Agadir, oui mais nous on n’a pas le Gulf Stream.
Je crois qu’on ne le remercie pas assez ce Gulf Stream qui réchauffe notre
Europe.
notre position à 5h30 (votre heure) ce 28 oct.
L : 177° 29'W
l : 31° 01' S
jeudi 27 octobre 2016
On l’a échappé belle
Avant d’arriver à Auckland, on va passer le mythique méridien 180° de
changement de date et vu notre sens (d’Est vers l’Ouest) il y a un jour
qu’on ne va pas vivre. Alors qu’avant on vivait la journée après vous,
après avoir passé ce méridien on va la vivre avant. La Nouvelle-Zélande se
targue d’être la première nation à voir le soleil se lever.
D’après nos dernières estimations C’est un des derniers jours d’octobre
qu’on ne va pas vivre. Plus précisément, toujours d’après nos prévisions,
on se lèverait le 28 matin quand vous iriez vous coucher ce même 28 (soir
pour vous) et en fin de journée quand on se couchera, nous serons le 29 au
soir et vous, vous vous lèverez alors et ce sera ce même 29.
Donc on ne va pas vivre une partie du 28 et une partie du 29. Mais imaginez
que cela se passe ne serait-ce que 3 jours plus tard et c’était le 1er
novembre qu’on ne vivait pas. Un jour férié ! Louper un jour férié, ça
n’aurait vraiment pas été de chance !
On l’a échappé belle !
notre position le 27 à 6h votre heure
L: 175° 07' W
l: 28° 56' S
changement de date et vu notre sens (d’Est vers l’Ouest) il y a un jour
qu’on ne va pas vivre. Alors qu’avant on vivait la journée après vous,
après avoir passé ce méridien on va la vivre avant. La Nouvelle-Zélande se
targue d’être la première nation à voir le soleil se lever.
D’après nos dernières estimations C’est un des derniers jours d’octobre
qu’on ne va pas vivre. Plus précisément, toujours d’après nos prévisions,
on se lèverait le 28 matin quand vous iriez vous coucher ce même 28 (soir
pour vous) et en fin de journée quand on se couchera, nous serons le 29 au
soir et vous, vous vous lèverez alors et ce sera ce même 29.
Donc on ne va pas vivre une partie du 28 et une partie du 29. Mais imaginez
que cela se passe ne serait-ce que 3 jours plus tard et c’était le 1er
novembre qu’on ne vivait pas. Un jour férié ! Louper un jour férié, ça
n’aurait vraiment pas été de chance !
On l’a échappé belle !
notre position le 27 à 6h votre heure
L: 175° 07' W
l: 28° 56' S
mercredi 26 octobre 2016
Anticyclone
Ça y est on est enfin sorti de cette dépression pour rentrer d’après la
météo dans une grande zone anticyclonique. Nous faisons donc route directe
maintenant avec beaucoup plus de toile et nos moyennes journalières vont
s’en ressentir. Heureux nous sommes car pour tout vous dire ces
trois/quatre derniers jours n’ont pas été de tout repos avec une après midi
d’hier par exemple où en 6 heures on ne s’est rapproché du but que de 8
milles.
On se dit tout ? puisque c’est normalement notre dernière étape bloguée.
La première dépression on l’a à peu près bien évitée mais la seconde, une
vraie paresseuse, elle n’en finissait pas de passer et en plus elle a mis
un peu de nord dans son est (donc vers nous) et comme dans cet hémisphère
où nous sommes les vents tournent dans le sens des aiguilles d’une montre
autour du centre de la dépression et qu’elle nous passait en dessous, c’est
au près que nous devions naviguer (un peu technique, oui je sais mais nous
avons des lecteurs chevronnés)
Pour être moins technique : la mer était très formée, le pont était
recouvert d’eau, le barreur s’en prenait régulièrement plein le ciré, la
température est bien descendue, à l’intérieur quelques hublots fuyant
beaucoup d’affaires trempées, le bateau cognant, notre grand tiroir à
chaussure a sauté sur le plancher de la cabine, nos corps endoloris de
courbatures et pas lavés depuis 2 jours peinent à trouver le repos dans ce
vacarme… on en viendrait à regretter le club Med ou la croisière Costa
(Captain first !)
Mais tout ça c’est du passé et on a déjà bien remis de l’ordre aujourd’hui,
ce soir dans la soirée (ce mercredi matin pour vous) on aura atteint la
mi-chemin ; on va donc mettre une douzaine de jours, ce phénomène
dépressionnaire nous ayant bien fait perdre 48h !
notre position à 7h (votre heure) le 26
L : 172° 35' W
l : 27° 25' S
météo dans une grande zone anticyclonique. Nous faisons donc route directe
maintenant avec beaucoup plus de toile et nos moyennes journalières vont
s’en ressentir. Heureux nous sommes car pour tout vous dire ces
trois/quatre derniers jours n’ont pas été de tout repos avec une après midi
d’hier par exemple où en 6 heures on ne s’est rapproché du but que de 8
milles.
On se dit tout ? puisque c’est normalement notre dernière étape bloguée.
La première dépression on l’a à peu près bien évitée mais la seconde, une
vraie paresseuse, elle n’en finissait pas de passer et en plus elle a mis
un peu de nord dans son est (donc vers nous) et comme dans cet hémisphère
où nous sommes les vents tournent dans le sens des aiguilles d’une montre
autour du centre de la dépression et qu’elle nous passait en dessous, c’est
au près que nous devions naviguer (un peu technique, oui je sais mais nous
avons des lecteurs chevronnés)
Pour être moins technique : la mer était très formée, le pont était
recouvert d’eau, le barreur s’en prenait régulièrement plein le ciré, la
température est bien descendue, à l’intérieur quelques hublots fuyant
beaucoup d’affaires trempées, le bateau cognant, notre grand tiroir à
chaussure a sauté sur le plancher de la cabine, nos corps endoloris de
courbatures et pas lavés depuis 2 jours peinent à trouver le repos dans ce
vacarme… on en viendrait à regretter le club Med ou la croisière Costa
(Captain first !)
Mais tout ça c’est du passé et on a déjà bien remis de l’ordre aujourd’hui,
ce soir dans la soirée (ce mercredi matin pour vous) on aura atteint la
mi-chemin ; on va donc mettre une douzaine de jours, ce phénomène
dépressionnaire nous ayant bien fait perdre 48h !
notre position à 7h (votre heure) le 26
L : 172° 35' W
l : 27° 25' S
lundi 24 octobre 2016
Sterwen TGV… et à la cape
Enfin plutôt VVV.
Le 3ème jour de navigation, notre tactique d’évitement de la dépression a
presque marché. Nous surfons sur sa crête : Vent : 25 nœuds (rafales à 30),
Voile : 3 ris et trinquette, Vitesse : 9/10 nœuds. Sterwen s’éclate, il
donne la pleine mesure de son potentiel comme une Ferrari sur un circuit.
Nous, on survit en priant pour que rien ne casse. Il faudra faire
comprendre à Sir Sterwen que nous nous arrêtons à Auckland et qu’il doit
nous y déposer. De temps en temps un paquet de mer arrose le barreur et le
malheureux qui s’aventure dehors. L’eau a fraîchi, la température aussi.
Nous approchons du tropique du Capricorne au Printemps 2016 : le monde à
l’envers.
Malheureusement hier soir le vent nous obligeait de faire route au sud et
donc de nous jeter dans la gueule du loup dépressionnaire. Le capitaine
décida alors de passer la nuit « à la cape » : cela consiste à arrêter le
bateau (trinquette à contre et barre au vent pour les puristes) et de se
laisser dériver gentiment ; ainsi en 12h de cape nous n’avons reculé que de
11 milles ! et ce matin nous avons repris la route cap à l’ouest avant de
descendre plein sud dès que la dépression sera passée.
Notre moyenne en a pris un coup ! ainsi la distance de rapprochement du but
sur 24 h (mesurée à 9h) a successivement été de 188, 175 et 73 milles ces 3
premiers jours. Mais comme dit Sterwen : « il ne s’agit pas d’être pour ou
contre mais d’avancer avec le vent qui nous pousse »
Notre position à 6h le 24 octobre (votre heure)
L : 167° 24’ W
l : 25° 42’ S
Le 3ème jour de navigation, notre tactique d’évitement de la dépression a
presque marché. Nous surfons sur sa crête : Vent : 25 nœuds (rafales à 30),
Voile : 3 ris et trinquette, Vitesse : 9/10 nœuds. Sterwen s’éclate, il
donne la pleine mesure de son potentiel comme une Ferrari sur un circuit.
Nous, on survit en priant pour que rien ne casse. Il faudra faire
comprendre à Sir Sterwen que nous nous arrêtons à Auckland et qu’il doit
nous y déposer. De temps en temps un paquet de mer arrose le barreur et le
malheureux qui s’aventure dehors. L’eau a fraîchi, la température aussi.
Nous approchons du tropique du Capricorne au Printemps 2016 : le monde à
l’envers.
Malheureusement hier soir le vent nous obligeait de faire route au sud et
donc de nous jeter dans la gueule du loup dépressionnaire. Le capitaine
décida alors de passer la nuit « à la cape » : cela consiste à arrêter le
bateau (trinquette à contre et barre au vent pour les puristes) et de se
laisser dériver gentiment ; ainsi en 12h de cape nous n’avons reculé que de
11 milles ! et ce matin nous avons repris la route cap à l’ouest avant de
descendre plein sud dès que la dépression sera passée.
Notre moyenne en a pris un coup ! ainsi la distance de rapprochement du but
sur 24 h (mesurée à 9h) a successivement été de 188, 175 et 73 milles ces 3
premiers jours. Mais comme dit Sterwen : « il ne s’agit pas d’être pour ou
contre mais d’avancer avec le vent qui nous pousse »
Notre position à 6h le 24 octobre (votre heure)
L : 167° 24’ W
l : 25° 42’ S
dimanche 23 octobre 2016
Prison avec sursis
Nous avons quitté les « Cook » hier matin jeudi avant 9h avec la douane
comme témoin.
En effet comme à chaque escale la veille du départ nous allons tous à la
capitainerie du port, à l’immigration et à la douane annoncer notre départ,
donner tous les papiers demandés, faire tamponner nos passeports et
recevoir en échange la « clearance » qui nous sera demandée par les
autorités du prochain pays où nous allons, preuve que nous avons quitté le
dernier pays en règle.
Là, à la douane le mercredi donc, la douanière nous a dit qu’elle nous
amènerait elle-même la clearance le lendemain matin et que nous devrions
partir devant ses yeux ! sans autre explication.
Jeudi matin la douanière arrive à l’heure dite et demande à remettre la
clearance en main propre au capitaine… et avant de donner la clearance à
Benoît, lui donne une « warning letter » car nous avions omis de prévenir
de notre arrivée par fax les autorités, avant notre arrivée. Cette lettre
précisait que le capitaine était passible de 2 ans de prison et/ou de
50'000.00 $ NZ pour cet abominable délit (nul n’est sensé ignorer la loi).
Heureusement, comme c’était la première fois, ils acceptaient de sursoir à
l’application de la peine !! ouf.
Nous sommes donc partis en vitesse sans intention d’y revenir.
Depuis cet épisode conflictuel, nous avançons vers la Nouvelle-Zélande au
portant avec un bon vent bien établi (15 à 22 nœuds). Ce deuxième jour de
navigation, il fait gris (océan, écume, ciel), on se croirait en Bretagne
aux vacances de Pâques. On a même le crachin intermittent. On a ressorti
les cirés, pantalon et veste.
Le moral est excellent. Sterwen a fait ses 190 miles sur la ligne directe
ces premières 24h.
Youpi !
comme témoin.
En effet comme à chaque escale la veille du départ nous allons tous à la
capitainerie du port, à l’immigration et à la douane annoncer notre départ,
donner tous les papiers demandés, faire tamponner nos passeports et
recevoir en échange la « clearance » qui nous sera demandée par les
autorités du prochain pays où nous allons, preuve que nous avons quitté le
dernier pays en règle.
Là, à la douane le mercredi donc, la douanière nous a dit qu’elle nous
amènerait elle-même la clearance le lendemain matin et que nous devrions
partir devant ses yeux ! sans autre explication.
Jeudi matin la douanière arrive à l’heure dite et demande à remettre la
clearance en main propre au capitaine… et avant de donner la clearance à
Benoît, lui donne une « warning letter » car nous avions omis de prévenir
de notre arrivée par fax les autorités, avant notre arrivée. Cette lettre
précisait que le capitaine était passible de 2 ans de prison et/ou de
50'000.00 $ NZ pour cet abominable délit (nul n’est sensé ignorer la loi).
Heureusement, comme c’était la première fois, ils acceptaient de sursoir à
l’application de la peine !! ouf.
Nous sommes donc partis en vitesse sans intention d’y revenir.
Depuis cet épisode conflictuel, nous avançons vers la Nouvelle-Zélande au
portant avec un bon vent bien établi (15 à 22 nœuds). Ce deuxième jour de
navigation, il fait gris (océan, écume, ciel), on se croirait en Bretagne
aux vacances de Pâques. On a même le crachin intermittent. On a ressorti
les cirés, pantalon et veste.
Le moral est excellent. Sterwen a fait ses 190 miles sur la ligne directe
ces premières 24h.
Youpi !
jeudi 20 octobre 2016
mercredi 19 octobre 2016
Arrivés aux Cook Islands
Après 4 jours de traversée, nous voici arrivés à Rarotonga,
île du sud de l’archipel des Cook.
Comme prévu, nous n’avons pas eu beaucoup de vent et nous
avons pas mal utilisé le moteur. Paulo en a profité pour pêcher une magnifique
dorade coryphène
qui nous assurera plusieurs délicieux repas.
Le temps a été souvent très ensoleillé avec un ciel dégagé
qui nous a permis de contempler un coucher de soleil majestueux avec rayon
vert.
Le dernier jour les nuages sont revenus et quelques petits
grains avec.
Le vent revenu, nous avons été obligés, une fois n’est pas
coutume, de freiner Sterwen et de le contenir en dessous de 5 nœuds pendant les
dernières 24 heures afin d’arriver dans le petit port de Raro à l’aube.
Paulo a hissé le pavillon de courtoisie des îles Cook ainsi
que le pavillon de la lettre Q (pour quarantaine) qui correspond à une demande
de visite de la douane.
Nous voilà donc pour quelques jours en escale à Rarotonga,
petite île, recifale quasi ronde dont nous venons de faire le tour.
Demain sera la préparation du bateau pour le départ d’une
grande étape : Cook – Auckland.
mardi 18 octobre 2016
lundi 17 octobre 2016
On the road again
Comme prévu, après les derniers préparatifs et formalités administratives
(PAF : police aux frontières) nous avons quitté le ponton de la marina
Taina à 11h pétante hier jeudi.
Philippe, le directeur est venu nous saluer et nous aider à larguer les
amarres.
Toutes voiles dehors avec un bon vent de sud, Sterwen a rapidement montré
sa puissance et c’est à 9 nœuds que nous avons laissé Tahiti puis Moorea
derrière nous.
Malheureusement, comme la météo nous l’avait prédit, ce bon vent a diminué
régulièrement jusqu’à 3h du matin où nous avons été contraints de mettre en
route notre moteur.
Belle journée ensoleillée depuis pendant laquelle nos organismes se
réhabituent à la vie hauturière.
Paulo, de quart à 6h du matin, en a profité pour installer ses 2 lignes de
pêche. Toute la journée, une de ses lignes à la main, il n’a pu que
constater l’absence de touche. A 15h, à nouveau de quart (nous sommes 3 à
faire les quarts qui reviennent donc toutes les 9h) il lâche sa ligne pour
prendre la barre et 2 minutes après, 2 dorades en profitent pour
s’accrocher à nos lignes, se mêler les pinceaux et à force d’à-coups se
détacher ! Paulo n’a plus qu’à démêler ses lignes en pleurant 2 belles et
grandes dorades !!!
Avec l’aide de Yann, nous sommes ce vendredi soir à 400 milles de Rarotonga
(une des îles Cook) et tout juste sous la barre des 2000 milles d’Auckland.
(PAF : police aux frontières) nous avons quitté le ponton de la marina
Taina à 11h pétante hier jeudi.
Philippe, le directeur est venu nous saluer et nous aider à larguer les
amarres.
Toutes voiles dehors avec un bon vent de sud, Sterwen a rapidement montré
sa puissance et c’est à 9 nœuds que nous avons laissé Tahiti puis Moorea
derrière nous.
Malheureusement, comme la météo nous l’avait prédit, ce bon vent a diminué
régulièrement jusqu’à 3h du matin où nous avons été contraints de mettre en
route notre moteur.
Belle journée ensoleillée depuis pendant laquelle nos organismes se
réhabituent à la vie hauturière.
Paulo, de quart à 6h du matin, en a profité pour installer ses 2 lignes de
pêche. Toute la journée, une de ses lignes à la main, il n’a pu que
constater l’absence de touche. A 15h, à nouveau de quart (nous sommes 3 à
faire les quarts qui reviennent donc toutes les 9h) il lâche sa ligne pour
prendre la barre et 2 minutes après, 2 dorades en profitent pour
s’accrocher à nos lignes, se mêler les pinceaux et à force d’à-coups se
détacher ! Paulo n’a plus qu’à démêler ses lignes en pleurant 2 belles et
grandes dorades !!!
Avec l’aide de Yann, nous sommes ce vendredi soir à 400 milles de Rarotonga
(une des îles Cook) et tout juste sous la barre des 2000 milles d’Auckland.
jeudi 13 octobre 2016
Pacifique Sud
Sterwen III, caréné à neuf, est retourné à la marina Taina
de Tahiti pour se préparer au départ.
Nos 2 équipiers, Christophe et Paulo, sont bien arrivés
dimanche soir très tard et lundi matin très tôt (courte nuit) et depuis nous
sommes à plein dans les préparatifs. Les pleins sont faits (eau, gasoil, gaz,
électricité, nourriture, boissons…)
Demain matin qui sera le 13 octobre, derniers
approvisionnements et formalités administratives et départ prévu vers la fin de
matinée.
Direction « les ìles Cook » (autonomes sous
protectorat néo-zélandais) à 4 jours d’ici au sud-est.
La météo a été prise et malheureusement nous devrions
manquer de vent, Yann (alias Yanmar 110cv) sera donc sollicité.
Il est prévu que l’on reste quelques jours aux Cook (d’où l’on
vous donnera de nos nouvelles) pour attendre la meilleure fenêtre météo pour
notre dernière longue étape qui devra nous amener jusqu’à Auckland.
lundi 10 octobre 2016
Nouveau départ
Arrivés à Papeete le 26 septembre, le 30 nous grutons
Sterwen au chantier naval pour lui refaire une beauté pour cette dernière étape
qui devrait nous amener en Nouvelle-Zélande.
Carénage essentiellement et quelques menues réparations.
Pendant que les artisans s’affairent, nous décidons de
profiter de ce temps mort pour continuer d’explorer la Polynésie française.
L’archipel des Australes : Raivavae
A 700 km au sud de Tahiti, sur le tropique du Capricorne,
c’est une île entourée d’un lagon et de motus. Le lieu est superbe et très bien
préservé. C’est trop excentré pour attirer les touristes et pourtant ça vaut
vraiment le coup, c’est Bora Bora il y a 60 ans.
Pas d’hôtel, mais de petites pensions, pour nous ce sera
celle d’Eléonore qui vient nous accueillir à l’aéroport avec des colliers de
fleurs. Pas de restaurants, pas de cafés, mais d’excellentes tables d’hôtes et
quelques petites épiceries.
940 habitants très accueillants que nous avons rencontrés
dès le lendemain de notre arrivée lors d’un week-end de fêtes (écoles du
dimanche du culte protestant) avec des chants, des danses, des fleurs et une
kermesse.
C’est une île minuscule où tout le monde se connait, peu de
voiture, on circule en vélo. Deux belles sorties au programme : l’ascension
du mont Hiro, sommet de l’île et la visite du motu piscine, un des plus beaux
sites de Polynésie : un sable blanc-rosé d’une finesse incroyable, une eau
poissonneuse et transparente où l’on pratique la pêche au bénitier munis d’un
tournevis et d’un couteau.
Après ce séjour aux Australes, nous sommes partis quelques
jours à Moorea.
Nous avons passés quelques sublimes journées de farniente
dans les charmants bungalows de Maryse, les pieds dans l’eau. En plus de très
belles randonnées, le point d’orgue fut sans conteste notre sortie de nage au
milieu des baleines à bosses venant chaque année à cette époque en Polynésie
pour se reproduire et accoucher.
Nous avons nagé avec le baleineau qui fait des galipettes en
restant à la surface de l’eau car il a bien moins d’autonomie que sa mère qui
reste en apnée 20 mètres en dessous jusqu’au moment où elle décide de remonter
rechercher son baleineau, il est temps pour nous alors de s’écarter.
jeudi 19 mai 2016
Alles hat eine ende
Nür die
wurst hat dzwei… rajoutait Goethe.
Et oui, tout a une fin et pour nous le retour à Tahiti
signifie l’épilogue de notre beau périple dans cette immense Polynésie
Française.
Un débriefing s’imposait avec Bernard et Nicole qui sont
maintenant résidents ici après avoir fait du charter sur leurs voiliers dans le
monde entier et qui nous avaient prodigués leurs conseils avant notre départ.
Nous avons suivi leur programme presque à la lettre et c’était bien confortable
de savoir partout où nous allions, où se trouvaient les meilleurs mouillages,
quelles personnes rencontrer pour découvrir la flore locale, quels restaurants
valaient le déplacement… BerNic, merci.
Et nous, tout imprégnés de la gentillesse des Polynésiens,
encore surpris par l’isolement des Marquises, impressionnés par la grandeur des
atolls des Tuamotu, nous allons laisser notre Sterwen se reposer dans la marina
Taina et retrouver avec grand plaisir enfants, petits-enfants, famille et amis.
En octobre devrait paraître la « saison 5 » de
votre série préférée !
Nana.
vendredi 13 mai 2016
Moorea, la Belle
Le Niño continuant son travail de sape, c’est sous le
mauvais temps que nous avons temps que nous avons quitté Bora Bora ainsi que
Huahine où nous nous sommes reposés une nuit.
Et sous le même type de temps que nous avons atteint Moorea,
petite sœur de Tahiti, toute proche de sa grande sœur où nous allons terminer
notre périple polynésien dès demain.
Le snorkeling n’étant pas de mise, c’est vers le trekking
que nous nous sommes tournés pour découvrir cette île en forme de cœur. Trois
heures de marche (aller-retour) à travers les champs d’ananas et la forêt
mardi 10 mai 2016
Bora Bora, Star mais
pas Perle
du Pacifique
Nous arrivons au terme de notre croisière en Polynésie
Française ; dernière des îles sous le vent : Bora Bora.
A première vue une île au relief puissant, recouverte de
végétation d’un vert lumineux, un lagon aux extraordinaires camaïeux de bleus
et de turquoise, un chapelet de motus frangés par le sable blanc des récifs
coralliens.
Au lever du soleil on croit encore rêver au paradis sur
terre :
Une plage naturelle aux eaux transparentes, Matira, un
paysage de carte postale, cet immense lagon turquoise, bordé par une plage de
sable clair que l’on peut traverser jusqu’au récif sans risque, la piscine n’a
pas beaucoup de profondeur, d’où sa couleur…
Bora Bora, c’est aussi les grands hôtels 5 étoiles qui sont
pour la plupart implantés sur un motu très long face à ce lagon turquoise qui
étincelle au soleil, des paillotes sur l’eau avec des planchers de verre pour
voir les poissons lézarder.
Mais cette île c’est aussi une escale de voile pour les
aventuriers « tour-du-mondistes ». un des premiers d’entre eux, Alain
Gerbaut, a une stèle à sa mémoire car il fit ici escale ici lors du 1er tour du monde en
solitaire de 1923 à 1929.
Bora Bora ce n’est pas que la bronzette, les 5 étoiles et le
snorkeling, c’est aussi pour les plus courageux et volontaires (dont nous
faisons partie !) une belle étape de randonnées par des sentiers escarpés
et mal entretenus. La performance n’en est que plus louable !
samedi 7 mai 2016
Plantes et Pharmacopée
Polynésienne
Les vertus médicinales des plantes tropicales ne sont plus à
démontrer. En Polynésie, plusieurs d’entre elles poussent à l’état sauvage ou
sont cultivées et utilisées de façon traditionnelle et ancestrale pour soigner les
petits voire les gros bobos.
Le Noni dont le fruit ressemble à une patate blanche
boursouflée a une odeur épouvantable de roquefort faisandé. Son jus aussi
ignoble que son odeur est néanmoins très bon pour la santé : antioxydant,
régénérant, la phytothérapie occidentale s’en est déjà emparée !
Le Tamanu : son fruit ressemble à une prune reine
claude. On extrait une huile de sa noix qui est cicatrisante et apaisante. Elle
est également utilisée en cosmétique. Nous l’avons testé sur des coupures dues
au corail et c’est tout à fait efficace !
L’hibiscus dont la fleur fanée exhale du permanganate de
potassium dont les vertus digestives sont bien connues.
L’huile de coco, utilisée en cuisine est plus digeste et
moins grasse que nos huiles courantes. On la mélange aussi avec du santal ou de
la macération de fleur de tiaré ou de la citronnelle pour obtenir le fameux
monoï de Tahiti. Les Polynésiennes l’utilisent pour se parfumer, s’adoucir la
peau et les cheveux, chasser les moustiques, apaiser les démangeaisons.
La vanille est une spécialité de Tahaa : plante liane
épiphyte et hermaphrodite, elle a un parfum merveilleux ; c’est d’ailleurs
la vanille préférée de tous les grands chefs pâtissiers d’Europe.
jeudi 5 mai 2016
Météo, Raïatea et Tahaa
Nous sommes au bord d’un gros anticyclone bien stable (1020
mb) situé dans notre sud, ce qui nous amène depuis une semaine un temps très
pluvieux, sacré Niño ! Heureusement des éclaircies éparses nous permettent
quand même d’admirer les couleurs du lagon commun aux deux îles que nous
explorons actuellement : Raïatea et Tahaa.
Après un premier mouillage devant le motu Nao-Nao pour un
bref snorkeling, c’est au fond de la baie de Faaroa de Raïatea que nous nous
sommes arrêtés pour remonter en annexe la seule rivière navigable de la
Polynésie Française.
Puis nous sommes remontés sur l’île jumelle de Tahaa pour
mouiller au fond de la baie de Hurepiti à la recherche de la famille Plantier.
C’est le fils Noé qui a pris la succession de son père pour nous faire le tour
« botanique » de son île.
Tour passionnant et instructif qui commence par les détails
architecturaux de leur maison traditionnelle comme ce toit en palme tressées.
Notre prochain article vous détaillera les vertus de toutes
ces plantes indigènes. Pour notre part, après la nourriture culturelle c’est autour
d’un plateau de fruits de son jardin que nous dégustons à l’arrière de son 4x4
que nous admirons le coucher de soleil sur Bora-Bora, notre prochaine destination.
lundi 2 mai 2016
Huahine-Raiatea
Notre tour de Huahine nous a d’abord appris la particularité
de la culture de la vanille. C’est François, Marquisien qui a suivi sa sœur venue
convoler en justes noces ici qui nous l’a expliqué :
De la famille des orchidées, la vanille a la particularité
de ne pas pouvoir être polinisée par les abeilles, l’hermaphrodisme de sa fleur
en est la cause, opération délicate qui nécessite donc l’intervention humaine
et que, manifestement ce François haut en couleur, domine à la perfection si l’on
en juge par ses serres et l’odeur de ses gousses.
Le site de Maeva et ses sept Marae nous a rappelé que
Huahine, à l’ombre de sa grande sœur, Raiatea, était aussi un site religieux
important. Du plus haut Marae atteint après une belle balade dans la forêt,
nous avons pu admirer le lagon et la palmeraie du site de l’ancien hôtel
dévasté par un cyclone et repris aujourd’hui par un jeune couple pour y
développer un centre équestre de balades à cheval.
Le tour de Huahine n’est pas complet sans aller admirer les
anguilles sacrées de Faie. Dans la rivière où jouent les enfants, des centaines
d’anguilles de plus d’un mètre de long sortent de leur tanière manger les maquereaux
que nous leur proposons et laissent apparaître alors le magnifique bleu de
leurs yeux.
Mais il est temps déjà de remettre les voiles et de remonter
sur Fare pour sortir de Huahine direction Raiatea. Nous voulons y être dès
jeudi car Raiatea est la seule île (en plus de Tahiti) à posséder un chantier et
nous avons une pièce à réparer : un gousset de latte de grand-voile qui a
explosé. Ce vendredi suffira à Sylvain pour nous confectionner un cataplasme en
laine de verre, carbone et résine, c’est une pièce quasi neuve qu’Hubert
remontera non sans avoir au préalable réparé le frigo qui, suivant la loi des
emmerdements maximum, en avait profité pour s’arrêter. Le thermostat shunté, le
froid de notre frigo ne se règle plus mais assure l’indispensable chambre
froide.
Tout est donc prêt pour demain reprendre notre croisière à l’intérieur
du lagon commun à Raiatea et Tahaa et ce, avec un nouvel équipier car ce matin
nous avons été accueillir Daniel à l’aéroport de Raiatea.
Après son voyage de 24h, une bonne douche a suffi à ce
spécialiste des arts premiers pour aller visiter le grand Marae de
Taputapuatea, le plus grand centre religieux de la Polynésie Française, le Saint
Pierre de Rome local… en quelque sorte !
mercredi 27 avril 2016
Une anecdote croquante
Comme tous les matins après le petit déjeuner, à terre comme
en mer, je satisfais aux lois de la nature. Sur le bateau j’en profite pour
joindre l’utile à l’agréable en prenant un bain matinal, ce qui double le
plaisir.
A Rangiroa, nous avions comme compagnon de mouillage,
toujours collé à notre coque, un long poisson blanc à la tête aplatie qui
semblait d’une grande voracité se jetant
sur toute nourriture que l’on passait par-dessus bord.
Evidement ce poisson éboueur fut aussi vidangeur dès le
premier jour et y prenant goût s’approchait chaque matin de plus en plus près
de la source.
Quelle frayeur j’ai eu ce matin-là quand
confortablement détendu, j’ai ressenti
une morsure sur mon appendice viril, j’ai crié, nagé et remonté rapidement sur
le pont pour que mon infirmière préférée puisse constater la morsure, évaluer
les dégâts, essuyer les gouttes de sang qui apparaissaient, désinfecter…
Croquante l’anecdote, non ?
P.S.1 vous comprendrez aisément que ce texte ne soit pas
égayé de photo !
mardi 26 avril 2016
Adieu Les Tuamotu
Dernier jour à Rangiroa, il fait très beau et l’eau est
cristalline. Un dernier bain et une visite chez le tatoueur local.
Le tatouage en Polynésie est une tradition très ancienne.
Avec des arêtes de poissons en guise d’aiguilles et de l’encre biologique issue
d’une plante endémique, ils gravaient sur leur peau des symboles très
particuliers. Les guerriers à chaque combat y proclamaient leur bravoure et
leur victoire. Au bout de leur courte vie, leur corps entier était recouvert de
ces marques. C’était aussi le signe de l’appartenance à une tribu, du passage à
l’âge adulte pour les adolescents…
Chaque petit dessin au sein d’un tatouage polynésien a une
signification particulière, c’est une forme de langage. Par exemple, les vagues
représentent le voyage, les festons la famille et bien d’autres encore. Jems,
notre ami tatoueur, nous a expliqué cela avec beaucoup de douceur et de
compréhension.
A 36h de Rangiroa que nous quittons par la passe d’Avatoru,
Huahine est la première île sous le vent de l’archipel de la société, notre
troisième archipel après Les Marquises et Les Tuamotu.
La traversée fut tumultueuse, parsemée de calme et de grains
assez violents et la première journée est consacrée au repos et aux réparations
avant de nous rendre au sud du Lagon demain pour profiter de l’eau transparente
et de sa faune multicolore abondante.
vendredi 22 avril 2016
Coincé à Ranguiroa
Eh oui, même en Polynésie on peut être coincé par le mauvais
temps. En effet les îles sous le vent, notre prochaine destination, sont en
alerte jaune, des vents de 80 km/h sont prévus ces prochaines 24h, aussi nous
attendons sagement au mouillage à « Rangui ». Pour être franc, il y a
de pires endroits pour être coincé !
Ranguiroa est le 2ème plus grand atoll du monde,
toute l’île de Tahiti tiendrait à l’intérieur de cet atoll.
Quelques autres chiffres que nous avons la chance d’apprendre
et de confirmer lors de cette belle croisière.
La Polynésie Française, c’est 5 millions de km2 d’océan (une
grande Europe), 176 îles et atolls pour une surface émergée de seulement 4200
km2 (la moitié de la Corse), Tahiti représentant à elle seule près de la moitié
de cette surface.
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