vendredi 6 mars 2015

The Canal


Le 3 mars notre agent nous amène à bord les 4 gros boutes de 60 m chacun et les 8 pare-battages nous précisant que le départ est pour demain 16h00 mais qu’il nous faut aller mouiller dans la zone d’attente dès 13h00.

 Appelant à la VHF Cristobal station le mercredi 4 au matin, nous apprenons que l’ « advisor » qui monte à bord pour piloter le capitaine se rendra sur Sterwen III à 18h00.

Grosse chaleur au mouillage dans la zone d’attente, la bien-nommée puisque nous attendrons jusque 19h15 pour voir arriver la vedette qui nous amène notre pilote.



Nous nous dirigeons vers l’écluse et avant celle-ci nous nous accouplons à un autre voilier (nos deux bateaux sont attachés l’un à l’autre sur le côté) ; c’est donc en couple et de nuit que nous rentrons dans la 1ère écluse à 21h00.



Nous sommes derrière un gros cargo, les portes arrières se ferment, les portes avant s’ouvrent entraînant avec elles l’eau qui se précipite en tourbillon. Alex et Pierric sont aux boutes qu’ils avalent (reprennent)  au fur et à mesure de la montée des eaux.



Trois écluses se passent ainsi pour nous permettre de monter de 24 m et c’est à 22h00 que nous arrivons dans le lac artificiel.

Dès la sortie de l’écluse nous obliquons vers la zone de mouillage pour une courte nuit.


 

L’arrivée du nouvel advisor était prévu à 6h30 ce jeudi matin … il arrive enfin à 7h15 et nous commençons de suite notre périple lacustre en suivant les méandres des bouées du canal.



Le barrage ayant créé ce lac a laissé de nombreuses îles recouvertes de forêt primaire.



Après le lac, le canal se rétrécit jusqu’à ne laisser que la largeur d’un gros bateau.



A 11h30 nous passons sous le pont du centenaire puis juste derrière, nous nous amarrons à une tonne pour attendre notre heure de passage prévue à 12h45.



Notre compère d’hier soir se remet à couple et à l’heure prévue soit seulement avec ½ h de retard nous passons la première écluse en descente. C’est beaucoup plus doux que la montée, l’écluse se vidant rapidement mais sans tourbillons. Il suffit à nos deux gros bras de laisser filer un peu nos amarres au fur et à mesure de la descente des eaux.







Un peu plus loin deux autres écluses nous attendent. Puis le pont des Amériques après lequel nous rendons boutes et pare-battages au bateau qui vient pour ce faire à notre rencontre

 

A nous le pacifique !

1 commentaire:

  1. Génial.
    Et merci pour vos récits.
    Profitez bien.
    Bisous.
    Laure.

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