The Canal
Le 3 mars
notre agent nous amène à bord les 4 gros boutes de 60 m chacun et les 8
pare-battages nous précisant que le départ est pour demain 16h00 mais qu’il
nous faut aller mouiller dans la zone d’attente dès 13h00.
Grosse
chaleur au mouillage dans la zone d’attente, la bien-nommée puisque nous
attendrons jusque 19h15 pour voir arriver la vedette qui nous amène notre
pilote.
Nous nous
dirigeons vers l’écluse et avant celle-ci nous nous accouplons à un autre
voilier (nos deux bateaux sont attachés l’un à l’autre sur le côté) ;
c’est donc en couple et de nuit que nous rentrons dans la 1ère
écluse à 21h00.
Nous sommes
derrière un gros cargo, les portes arrières se ferment, les portes avant
s’ouvrent entraînant avec elles l’eau qui se précipite en tourbillon. Alex et
Pierric sont aux boutes qu’ils avalent (reprennent) au fur et à mesure de la montée des eaux.
Trois
écluses se passent ainsi pour nous permettre de monter de 24 m et c’est à 22h00
que nous arrivons dans le lac artificiel.
Dès la
sortie de l’écluse nous obliquons vers la zone de mouillage pour une courte
nuit.
L’arrivée du
nouvel advisor était prévu à 6h30 ce jeudi matin … il arrive enfin à 7h15 et
nous commençons de suite notre périple lacustre en suivant les méandres des
bouées du canal.
Le barrage
ayant créé ce lac a laissé de nombreuses îles recouvertes de forêt primaire.
Après le
lac, le canal se rétrécit jusqu’à ne laisser que la largeur d’un gros bateau.
A 11h30 nous
passons sous le pont du centenaire puis juste derrière, nous nous amarrons à
une tonne pour attendre notre heure de passage prévue à 12h45.
Notre
compère d’hier soir se remet à couple et à l’heure prévue soit seulement avec ½
h de retard nous passons la première écluse en descente. C’est beaucoup plus
doux que la montée, l’écluse se vidant rapidement mais sans tourbillons. Il
suffit à nos deux gros bras de laisser filer un peu nos amarres au fur et à
mesure de la descente des eaux.
Un peu plus
loin deux autres écluses nous attendent. Puis le pont des Amériques après
lequel nous rendons boutes et pare-battages au bateau qui vient pour ce faire à
notre rencontre
A nous le
pacifique !
Génial.
RépondreSupprimerEt merci pour vos récits.
Profitez bien.
Bisous.
Laure.