samedi 28 mars 2015

Eau, Terre, Feu


Du snorkeling, de la marche, des volcans... et des photos


ce n'est que sur Isabela que l'on trouve ces petits pingouins.



et toujours des fous à pattes bleues.

Le plus grand cratère du monde d'un volcan actif se trouve aussi sur Isabela



plus de 10km de diamètre !
et après plusieurs heures de marche dans un paysage lunaire


nous atteignons un autre cratère, Isabela ayant six volcans à son actif


et dans l'eau, un peu plus bas


un hippocampe,


une raie,


des requins,


des énormes tortues,


et des mammifères terrestres !

lundi 23 mars 2015

Le Fou à Pattes bleues

 


Belle sortie en vedette à moteur ce 20 mars avec un guide, ce qui nous a permis de voir de nombreuses espèces endémiques des Galápagos comme ce crabe, le « zayapa » :

 


Des colonies de boobies, fous à pattes bleues, magnifiques et pas farouches :

 


Des iguanes marins (femelles car elles sont noires uniformes) :

 


Et des frégates mâles qui ont un jabot rouge vif extensible pour effectuer la parade prénuptiale afin d’attirer les femelles qui elles ont la gorge blanche :

 


Puis nous avons nagé avec des otaries et des pélicans,

 


Grandiose !

Les 21 et 22 de belles marches et de beaux snorkeling



 nous ont permis de revoir des iguanes en pleine mue

 


De voir une colonie de fous à pattes rouges, la seule des Galápagos (notre figure de proue était bien un fou à patte rouge)

 


Et de nager au milieu de poissons

 


Et d’otaries

 

 

Demain soir lundi 23 nous quitterons San Cristobal pour une belle nuit de navigation et atteindre l’île d’Isabela.

vendredi 20 mars 2015

Le Fou aux pieds rouges



Nous sommes arrivés le 16 mars à San Cristobal, notre première étape aux Galápagos

 

La première épreuve consiste à recevoir à bord un aéropage de 8 représentants de diverses administrations qui, moyennant certainement via notre agent des pots-de-vin confortables, doivent nous fournir un autographo, autrement dit l’autorisation de séjourner et visiter 3 îles des Galápagos : San Cristobal, Santa Isabella et Santa Cruz, les 3 îles les plus grandes et les plus habitées.

Nous passons cette épreuve haut-la-main et nous pouvons de notre mouillage de wreck bay (baie de l’épave) mettre le pied à terre dans le petit port de Baquerizo Moreno.

Belle surprise à notre arrivée en bateau taxi, nous découvrons un embarcadère et ses environs pullulant d’otaries, des grandes, des grosses, des petites, des bébés.

 

Ça grouille, ça crie, ça pue.

Nous commençons à visiter cette île qui semble être un vrai zoo à ciel ouvert ; ensuite nous irons à Isabella et pour finir à Santa Cruz où nous récupèrerons Christophe.

Le 19 mars, nous sommes partis en excursion pour visiter les hauts de San Cristobal. Un joli volcan éteint dont le cratère est devenu un lac d’eau douce

 


Dans lequel les frégates viennent se rincer les ailes et les pieds.

 


Ce sont des frégates endémiques des Galápagos.  Elles ont une queue d’aronde, les femelles ont la gorge blanche et les mâles un jabot rouge extensible pour les draguer.

 

 

Ensuite nous avons visité une nurserie de tortues géantes de terre dont l’objectif est de repeupler une colonie en voie d’extinction, cette race ayant été quasi exterminée par l’homme les siècles précédents. Elles naissent ici (60% des œufs fécondés), sont élevés jusque l’âge de 5 ans puis sont remises dans la nature à l’autre bout de l’île. Elles peuvent vivre jusque 180 ans ! C’est vrai qu’elles ne semblent pas stressées,

 


En vivant au ralenti on peut vivre longtemps (à méditer)

 

Notre troisième étape : la plage de Puerto Chico

 

Devait nous permettre de voir des fous aux pieds bleus (les célèbres boobies) ou aux pieds rouges comme celui que nous avons hébergé sur le bateau pendant 48h. Mais ils ne sont pas venus et, à défaut, nous en avons tout de même pris un en photo.


 

mardi 17 mars 2015

San Cristobal



C’est au lever du soleil ce lundi 16 mars que nous sommes arrivés sur l’île de San Cristobal

 
 

Comme prévu nous avions fêté notre passage de l’équateur hier soir

 
 

Avec entre autre un dîner de gala : confit de canard et gratin dauphinois

 
 

Tiens, à propos  de canard, comme annoncé, voici la photo de la figure de proue qui nous a accompagné 48h
 
 

 

Et enfin celle d’une belle tornade que nous avons dû éviter lors de la traversée du « pot au noir »

 
 
 

A bientôt des nouvelles des Galápagos…

lundi 16 mars 2015

Equateur

Latitude zéro ou pays qui a pris possession des îles Galápagos en 1832 ?
Les deux mon capitaine !
Eh oui ce soir dimanche vers 20h/20h30 nous ferons la fête car pour la 3ème
fois notre Sterwen va couper la latitude 0° mais cette fois-ci dans le
Pacifique par 88° W de longitude, le champagne est au frais.
Et demain dans la matinée, nous atterrirons sur l’Equateur mais cette
fois-ci le pays, sur l’archipel des Galápagos, nul doute que nous fêterons
aussi cette arrivée au 6ème jour de mer.
Santé !

dimanche 15 mars 2015

Figure de proue

Un bel oiseau au long bec fin et bleu azur (vous le verrez en photo dès que
nous aurons retrouvé la civilisation et son internet à haut débit) s’est
posé sur l’avant du bateau et s’y trouve manifestement bien, sans doute de
la famille des « çavolici », une magnifique figure de proue.
Notre route se poursuit avec un vendredi 13 chanceux qui nous a procuré un
vent plus fort que prévu par la météo et nous a permis de bien avancer de
4h du matin à 23h, depuis c’est une alternance de voile et de moteur, le
tout accompagné d’un courant portant entre 1 et 2 nœuds ce qui nous permet
d’améliorer notre moyenne journalière d’une cinquantaine de km/jour ce qui
est tout à fait appréciable : merci « el Nino ».
La longue houle du Pacifique va continuer à nous bercer jusque lundi, jour
où nous comptons arriver si tout continue comme prévu.

samedi 14 mars 2015

En Route pour les Galápagos

Un bon vent qui a même forcé dans la soirée nous a poussés toute la journée
d’hier.
La nuit tombant une belle dorade coryphène s’est accrochée à notre ligne :
nos protéines sont assurées pour au moins 3 repas et nous avons commencé
dès hier soir mercredi par un tartare succulent.
Le début de nuit fut mouvementé avec tout le monde sur le pont pour
remonter le gennaker qui trainait lamentablement sur le côté et l’arrière
du bateau, le mousqueton de drisse (en haut du mât) s’étant ouvert (ou
cassé). Fort heureusement notre voile est intacte, nous l’avons fait sécher
et rangé dès ce matin il nous reste à monter en haut du mât pour voir ce
qui s’est passé exactement.
Comme prévu depuis 4h du matin le vent nous a abandonné, c’est donc au
moteur que nous poursuivons notre longue route…

vendredi 13 mars 2015

Las Perlas

Ce n’est que sur deux îles de cet archipel que nous avons mouillé le bateau
et notre tee-shirt lors de chacune des ballades que nous avons faites.
D’abord Isla Contadora au nord : de magnifiques villas, un hôtel restaurant
« Romantico », les habitants ont tous un petit Kawasaki pour se déplacer
sur des routes en parfait état, l’ambiance nous rappelle Moustique et les
jeunes rencontrés font, à n’en point douter, partie de la jeunesse dorée de
Panama.
Ensuite beaucoup plus grande mais entièrement privée Isla San José au sud
de l’archipel. Nous ne sommes que trois bateaux mouillés au milieu d’une
magnifique baie, nous savons qu’un hôtel de luxe y a été construit mais nos
deux bonnes heures de marches ne nous ont pas permis de le trouver aussi
nous passons notre dernière soirée panaméenne à bord.
En effet la météo nous annonçant des vents très faibles pour les dix jours
à venir nous avons décidé de partir dès aujourd’hui pour les Galápagos.
Nous continuerons donc pour les jours à venir à vous informer de notre
avancement par l’envoie d’un petit texte (sans photo) qu’Antoine recevra
par mail et publiera sur notre blog.
Cette première journée se passe paisiblement sous gennaker à une vitesse
fond de 6 à 7 nœuds grâce à un bon courant portant de plus ou moins 1 nœud
! il fait très chaud…

lundi 9 mars 2015



Après Panama, les îles Taboga et Las Perlas


Après le passage du canal, nous arrivons à Panama City mais la seule marina de la ville refusant les voiliers nous décidons de partir, dès les approvisionnements faits et une courte visite du Casco Viejo par les équipiers (Carole servant de guide francophone).

1ère escale : île de Taboga (8miles)

Dite l’île aux fleurs où Gauguin a séjourné en 1887 pour y soigner sa malaria attrapée sur le chantier du canal.



Malheureusement en saison sèche (ce qui est le cas en ce moment) les bougainvillées, les hibiscus et autres orchidées sont moins florissants. Nous gravissons tout de même le « senderos de las tres cruces » qui nous amène au sommet de l’île à 307m (Cerro Vigia) par un sentier à travers la forêt primaire. Nous avons très chaud mais cela nous permet de profiter de la vue sur le côté pacifique de l’île qui héberge une réserve naturelle.
 



En redescendant nous longeons le cimetière marin doté d’un emplacement avec vue imprenable.



Après une soirée sympathique et bien arrosée dans une auberge tenue par des canadiennes



Nous repartons dès le matin du 9 mars pour les îles Perlas (30 miles). Notre premier mouillage est devant la playa Cacique de l’île Cantadora. L’archipel est formé 220 îles et îlots. Cantadora est une des plus petites îles habitées et est très accessible.



Il existait autrefois des bancs d’huitres perlières d’où le nom de cet archipel.

Durant la traversée nous avons pu constater que le Pacifique est très vivant avec de nombreux oiseaux nous accompagnant, des dauphins sautant autour du bateau, une dorade coryphène s’est accrochée à notre ligne mais s’est décrochée, nous avons péché un gros poisson juste en arrivant au moment de remonter la ligne avant d’affaler les voiles pour mouiller ! Belle surprise et belle prise ; un Soleil (rouge) Franc (Priacanthus arenatus) de 5 kg mini, de quoi se faire un bon dîner et plus…


vendredi 6 mars 2015

The Canal


Le 3 mars notre agent nous amène à bord les 4 gros boutes de 60 m chacun et les 8 pare-battages nous précisant que le départ est pour demain 16h00 mais qu’il nous faut aller mouiller dans la zone d’attente dès 13h00.

 Appelant à la VHF Cristobal station le mercredi 4 au matin, nous apprenons que l’ « advisor » qui monte à bord pour piloter le capitaine se rendra sur Sterwen III à 18h00.

Grosse chaleur au mouillage dans la zone d’attente, la bien-nommée puisque nous attendrons jusque 19h15 pour voir arriver la vedette qui nous amène notre pilote.



Nous nous dirigeons vers l’écluse et avant celle-ci nous nous accouplons à un autre voilier (nos deux bateaux sont attachés l’un à l’autre sur le côté) ; c’est donc en couple et de nuit que nous rentrons dans la 1ère écluse à 21h00.



Nous sommes derrière un gros cargo, les portes arrières se ferment, les portes avant s’ouvrent entraînant avec elles l’eau qui se précipite en tourbillon. Alex et Pierric sont aux boutes qu’ils avalent (reprennent)  au fur et à mesure de la montée des eaux.



Trois écluses se passent ainsi pour nous permettre de monter de 24 m et c’est à 22h00 que nous arrivons dans le lac artificiel.

Dès la sortie de l’écluse nous obliquons vers la zone de mouillage pour une courte nuit.


 

L’arrivée du nouvel advisor était prévu à 6h30 ce jeudi matin … il arrive enfin à 7h15 et nous commençons de suite notre périple lacustre en suivant les méandres des bouées du canal.



Le barrage ayant créé ce lac a laissé de nombreuses îles recouvertes de forêt primaire.



Après le lac, le canal se rétrécit jusqu’à ne laisser que la largeur d’un gros bateau.



A 11h30 nous passons sous le pont du centenaire puis juste derrière, nous nous amarrons à une tonne pour attendre notre heure de passage prévue à 12h45.



Notre compère d’hier soir se remet à couple et à l’heure prévue soit seulement avec ½ h de retard nous passons la première écluse en descente. C’est beaucoup plus doux que la montée, l’écluse se vidant rapidement mais sans tourbillons. Il suffit à nos deux gros bras de laisser filer un peu nos amarres au fur et à mesure de la descente des eaux.







Un peu plus loin deux autres écluses nous attendent. Puis le pont des Amériques après lequel nous rendons boutes et pare-battages au bateau qui vient pour ce faire à notre rencontre

 

A nous le pacifique !