vendredi 20 février 2015

Prêt pour passer le canal de Panama



Nous voici depuis une semaine à Colon (Panama) sur la côte atlantique du pays.

La bureaucratie panaméenne est au top, mais nous avons enfin reçu le sésame qui va nous permettre de traverser dès que Pierric & Jacqueline nous auront rejoints soit le 4 mars.

 

Pour faire toutes les démarches nous avons utilisé les services d’un agent ce qui simplifie l’accès à tout le labyrinthe des administrations.

Outre la clearance classique pour le bateau et les visas pour les passagers (visas non nécessaires quand on visite le Panama en avion mais obligatoires si on arrive en bateau), il vous faudra un permis de navigation dans les eaux du Panama

 

Et des tas d’autres documents dont je vous fais grâce de la liste

 


Un inspecteur viendra mesurer le bateau car les frais de passage dépendent de la longueur hors tout du bateau, pour les voiliers, 2 catégories : en dessous et au-dessus de 50 pieds, Sterwen faisant 55 pieds nous sommes dans la catégorie supérieure ce qui a fait dire à mon voisin écossais : « pour le même prix, vous auriez pu avoir un bateau beaucoup plus grand ! » 

Sur le bateau il faut être 5 pour traverser (un à la barre et quatre pour chaque coin du bateau reprenant ou larguant au rythme de l’écluse les 100m de boute que chacun a dans la main), ce que nous sommes et ce qui nous évite les frais de linehandlers.

Enfin tout cela est aussi une affaire de gros sous car chaque administration, en plus des frais officiels, vous taxera d’un petit billet de 20$ pour heure supplémentaire !

L’addition est salée :

 


En attendant Carole et Benoît partent dès samedi pour une petite semaine de trek dans le nord du pays, à la frontière du Costa Rica, en altitude pour prendre un peu de fraîcheur, Alex prendra soin de Sterwen.

 

1 commentaire:

  1. Bonjour à vous tous; je suppose que maintenant vous êtes prêts à passer le canal et à prendre le grand large; je vous souhaite un océan Pacifique aussi pacifique que possible, une traversée totalement paisible et n'oubliez pas de donner des nouvelles dès que vous le pouvez: on s’inquiète un peu pour vous, ici, sur le plancher des vaches montreuilloises car le Pacifique , c'est quand même très grand...
    Je vous embrasse
    Laure T.

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