jeudi 30 janvier 2014

Un petit Suisse


Ce matin réveil en fanfare par un appel de Gaël qui en avait oublié le décalage horaire.
C'était pour me dire que leur prochain bébé va pour le mieux, toutes les analyses sont bonnes, c'est prévu pour le 1er août (fête nationale suisse).


rien de plus important à rajouter aujourd'hui ... et sans doute pour quelques jours.
Tous nos bons vœux, Güner et Gaël pour ce x ème descendant de votre bonne maman (celui ou celle qui a le courage de compter peut le mettre en commentaire !)

mercredi 29 janvier 2014

Sint Maarten


Après un peu de repos nous nous occupons de panser notre Sterwen, un électricien pour le pilote, un voilier pour notre génois et un diéséliste pour notre générateur, le reste des bobos étant soigné par nos soins.
 
 

Arrivée  surprise de Dominique et Yveline, deux des sœurs de Carole, elles étaient à la Guadeloupe et sont donc venues terminer leur séjour avec nous.
 
 

La piste d’atterrissage du Juliana Airport démarrant dès la plage, une des attractions de l’île consiste à se baigner avec son appareil photo à l’heure d’arrivée des jets, impressionnant ! 

mardi 28 janvier 2014

Cendrillon



Quand la mer a été dure, le marin à terre rentre rarement directement à la maison sans passer par quelques bars pour retrouver ses amis et se dessaler le gosier.

C’est ce que nous fîmes notre première soirée à Saint Martin. Après le dîner, un dernier verre (ainsi nommé même si ce n’est pas toujours le dernier) au bar du restaurant où nous faisons la connaissance de Nancy (ou Merce, tout le monde n’a pas compris la même chose), une américaine, consultante en Ressources Humaines sur les grands yachts (sic) qui arrose, elle, sa dernière soirée sur l’île.

Rapide connaissance réciproque et elle accepte notre invitation à boire le der des ders sur Sterwen.
 
 

L’habitude veut que nous laissions tous nos chaussures sur le ponton avant de monter à bord.

Cunha nous prépare nos excellents verres de rhum vénézuélien (Pompero Aniversario, Reserva Exclusiva) qui nous permettent de passer encore un bon moment jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Nancy / Merce repartira en taxi mais quand Benoît posera sur le ponton un pied hésitant le lendemain, quelle ne fût pas sa surprise de constater que sa magnifique paire de Tongues Haivainas n’était plus qu’un couple désassorti composé de sa tongue gauche Haivanas et de la tongue droite en cuir de la belle américaine.


Dans le noir et les vapeurs alcooliques, cette dernière est partie avec sa tongue gauche et la tongue droite de Benoît !

… version moderne de Cendrillon ?  
 

lundi 27 janvier 2014

On l'a payé !



Quand il fait beau en Creuse , vous trouverez toujours un Creusois pour vous dire : « on va le payer ».

Et bien nous aurions dû plus nous méfier ; après tous ces jours et ces semaines au vent arrière, le bateau roulait bien un peu, on a même parfois été obligé de tirer des bords de grand largue tellement nous étions vent arrière, mais nous étions bien confortable, trop !

Il fallait bien qu’on le paie et pour le payer, on l’a payé !
 
 

Déjà en partant de Bonnaire le vent était plus fort que prévu et plus dans le nez (Cunha nous a rappelé qu’au Portugal ils appelaient la météo, la mentirologie) et ça n’a fait qu’empirer : une machine à laver, notre Sterwen, pour une grande lessive.

Il a fallu se réhabituer à marcher sur les cloisons, à s’accrocher à tout ce que l’on trouvait, à s’attacher pour préparer les repas, à anticiper les mouvements du bateau dans cette mer hachée, à prendre des paquets de mer à la barre…
 
 

On y était presque habitués après plus de 30 heures, l’après midi du second jour quand notre pilote automatique nous a lâché : la même chose qu’avant d’arriver au Brésil (la réparation Brésilienne n’aura pas tenu un an !). Notre dernier petit confort qui consistait à somnoler pendant son quart pendant qu’Otto (c’est le nom qu’on avait donné à notre pilote automatique) s’occupait de barrer, s’envole en éclat.

C’est donc en barrant par quart de 3 heures que nous avons enfin rejoint Saint Martin après 4 jours et 4 nuits de mer, une distance en ligne droite que nous aurions parcourue en 3 jours et 2 nuits si nous l’avions fait vent dans le dos !
 
 

Nous nous reposons donc ce soir dans une marina chic et chère côté hollandais de l’île où Sterwen est le plus petit bateau et de loin.

mardi 21 janvier 2014

Curaçao...Saint Martin








Après 5 jours à Curaçao nous avons repris la route direction Saint Martin via Bonaire






où nous sommes à nouveau ce soir cette fois-ci avec Cunha.






Nous avons profité de cette halte pour bien visiter Curaçao qui a des atouts touristiques :








- de belles plages et des coraux qui nous ont permis de faire de la plongée et d'admirer de magnifiques poissons tropicaux tel ce poisson lion.





- une belle capitale Willemstad, sorte d'Amsterdam des Antilles et c'est bourré de Hollandais en vacances ou expatriés.

Nous avons failli participer au hold up d'une bijouterie : alors que nous déjeunions sur la terrasse d'un café, deux coups de feu nous surprennent, c'est à moins de 100 m de nous et nous étions rentrés dans cette bijouterie avant de nous restaurer. Les passants qui courent dans tous les sens, l'ambulance, la police... Chicago !

Hormis cet épisode, c'est un lieu assez calme, plutôt sec et ensoleillé, avec une population métissée, enjouée et accueillante, les Caraïbes quoi !

Nous avons quitté cette île pour revenir à Bonaire afin de gagner quelques degrés sur notre route contre le vent qui nous attend dès demain en direction de Saint Martin que nous atteindrons dans 3 / 4 jours... donc pas de nouvelles d'ici là !

dimanche 19 janvier 2014

Curaçao


Très belle  navigation dans la Caraïbe entre Bonaire et Curaçao


Du vent, 20 / 25 nœuds pour nous pousser, du soleil et une belle houle bien formée ; super journée, sans grain, enfin !
Nous sommes arrivés dans l'après-midi à Curaçao. On entre par un chenal fermé par un pont basculant qui là était ouvert, donc nous n'avons pas attendu.



Au fond du chenal, une fois passé la vieille ville hollandaise de Willemstadt, on entre dans une vaste rade naturelle abritant les raffineries au fond de laquelle se trouve une marina / chantier nautique.

Le 17 arrive Cuña depuis Lisbonne via Caracas, le 18 Manu nous quitte pour Paris via Amsterdam.

La veille au soir nous avons fêté ces arrivée / départ dans un bon restaurant de la vielle ville hollandaise.
Curaçao ancienne et toujours possession hollandaise depuis le XVII ème siècle a maintenant un statut autonome sous protectorat hollandais.


Il reste de la grande période de la colonisation, une très belle petite ville à l'architecture batave, une sorte d'Amsterdam antillais ! la mer très bleue, le soleil la chaleur et les palmiers à la place de la mer du nord, de la bise et de la glace...
Autre curiosité de cette île, on y parle en plus de l'anglais et du hollandais, le patois local : le papiamento, un mélange de portugais, d'espagnol et de hollandais, et ça change d'une île à une autre entre Curaçao, Bonaire et Aruba.

A ce sujet, chacune de ces îles dites ABC a une fonction précise :
Bonaire, parc naturel océanographique
Curaçao, raffinage du pétrole vénézuélien
Aruba, les plages, les casinos, la fête à gogo.


Nous laissons passer un petit coup de vent avant de reprendre notre route vers Saint Martin, fini le vent dans le dos, nous allons remontez les alizés !
A bientôt, friendly.

jeudi 16 janvier 2014

Sous les tortues...la plage.



Nous avons quitté Grenade le 11 janvier pour l'archipel de " Los Roques" au large du Venezuela à 300 miles de Georgestown.
Nous sommes arrivés à Gran Roque, l'île principale habitée après 2 nuits et 1 jour de navigation.
Vous n'avez plus eu de nos nouvelles car nous sommes tombés dans un trou technologique : pas de Wi-Fi sur ces îles, pas de voiture ! des petits hôtels et des rues en sable, c'est le point de départ pour les touristes d'excursions vers les innombrables îles désertes des récifs coralliens qui constituent le paysage alentour ; imaginez les Maldives aux Caraïbes



 des atolls aux eaux verte-marine, bleu-turquoise, des coraux avec des poissons multicolores, du sable blanc et rose et de la mangrove.
Le tout fréquenté par des pélicans, des tortues et des lézards...




pas d'eau douce bien sûr, très peu de végétation, le tout étendu sur une longueur (Est-Ouest) de 50 km et une largeur (Nord-Sud) de 25 km, énorme !




Nous avons passé 3 jours dont une nuit très agitée dans un atoll environné de récifs mais heureusement les fonds en sable ont bien retenu notre ancre !
Hier soir nous avons quitté ce paradis tropical pour un autre à 100 miles à l'ouest où nous sommes arrivés ce matin : l'île de Bonaire, île néerlandaise à statut "indépendant", en fait un parc géologique géré par une société américaine. Les fans de "diving" connaissent bien, parait-il, ce paradis de la plongée posé sur un écrin de coraux préservés depuis plus de 40 ans.
Nous partons demain pour Curaçao à 50 miles où nous déposerons Manu et récupèrerons Cuña avec qui nous allons continuer notre périple transcaraïbe. Cuña, ami portugais avec lequel nous avions fait le premier tronçon de notre périple (Portimao / Madeira)


vendredi 10 janvier 2014

Cap au sud


Après Pierre-Marie qui est parti le 7,
Nous réceptionnons Manu le 8,



et le 9 matin à 5h, c'est Aurélie qui nous quitte


réveillés de bonne heure nous en profitons pour partir aux aurores sur Grenade  (130km) que nous atteignons à 10 nœuds de moyenne sous trinquette et 1 ris.


Après une bonne nuit nous préparons le bateau pour partir cette après midi pour 48h de navigation vers Los Roques, archipel situé au large du Venezuela.
A bientôt

mardi 7 janvier 2014

Comme en 14

 

Après un intermède familial à l'occasion de Noël,



Nous avons passé la fin d'année et le début de 2014 en organisant une croisière initiatique dans les Grenadines pour Pierre-Marie et Aurélie (amie d'Hubert)

PM et les 2 pitons de Ste Lucie
Aurélie aux Tobago Cays



Nous leur avions concocté le meilleur des Grenadines

C'est ainsi qu'en quittant La Martinique nous avons mouillé à La Soufrière (Ste Lucie) puis à Walilabou (St Vincent)

Pour réveillonner sur Béquia





Avant d'atteindre Mayreau

Puis les Tobago Cays

Il était alors temps de remonter par le même chemin jusqu'à St Vincent où ils reprendront l'avion pour Fort de France et retour en Métropole.







Quant à nous, nous allons reprendre notre route de la découverte vers Grenade, le Venezuela et les îles néerlandaises de Bonaire et de Curaçao.

Pour cette partie nous serons accompagnés de Manu ( Emmanuel Suffert) qui nous rejoint demain sur Saint Vincent. Dans la mesure des connections internet nous reprendrons notre blog régulièrement.

Iguane aux Tobago Cays