jeudi 25 octobre 2012

Gomera, la der des Canaries

Départ de Tenerife

 

Alain est arrivé à l'heure dimanche soir et dès lundi matin nous quittons Santa Cruz de Tenerife.
Comme prévu le vent est faible mais suffisant pour faire plus de voile que de moteur et arriver le soir à la Gomera






Gomera l'île de Christophe Colomb

 

On ne peut voir Gomera sans penser à La Palma. Ces deux îles se ressemblent, Gomera étant beaucoup plus petite et peut-être plus sauvage, certainement plus inaccessible mais à coup sûr aussi jolie.
Tout le marketing de Gomera tourne autour de Christophe Colomb qui est parti de cette île en 1492 avant d'atterrir sur Saint Domingue, mais pour lui Gomera était le dernier territoire connu.


Gomera est le paradis des randonneurs, c'est donc tout naturellement que dès mercredi nous avons traversé le "parque nacional de Garajonay"  Lauri Silva (forêt de laurier) à la végétation particulièrement dense.

Départ pour le Cap-Vert

 

 Nous serions bien resté plus sur cette belle île de Gomera mais la météo qui nous annonce pour la fin du mois un flux inhabituel de sud-ouest dû à une dépression au large des Canaries, nous oblige à partir de suite pour le Cap-Vert en sautant l'étape de Hierro.
Nous partirons donc demain matin (vendredi) pour Mindelo, encore un vent faible prévu mais nous arriverons bien à avancer quand même, même si nous aurions préféré profiter des alizés habituels.
Nous risquons tout de même de mettre une petite semaine pour atteindre Sao Vicente.
Patience donc pour avoir de nos nouvelles.


Position

 

A partir de cette étape nous allons essayer de mettre à jour notre position sur le blog chaque 24 h, pour ceci nous enverrons via satellite un mail journalier à Antoine qui mettra à jour notre position sur notre blog. mais ne vous inquiétez pas si nous n'y arrivons pas, les transmissions satellite ne sont pas toujours très fiable.

A bientôt.

dimanche 21 octobre 2012

des news en vrac


Fin d'été :

L'automne est arrivée depuis 3 jours, pluie, soleil, arc en ciel, pluie...
baisse de la température, à part aujourd'hui où le soleil est revenu et avec lui nos 25° habituels.
Mais pour les gens d'ici, c'est l'automne, nos shorts et tee-shirts contrastent avec les collants et bottes des Canariennes.


Grattage du mât :

La météo sur les jours à venir ne prévoit que très peu de vent. Si ce n'est pas un problème pour les deux dernières îles que nous prévoyons de visiter (Yanmar suppléera), ça peut l'être pour aller au Cap-Vert, on va tout de même pas faire tout au moteur, d'ailleurs nous n'aurions pas assez de fuel.
Alors on va gratter le mât, vieille coutume des marins pour faire venir le vent.




 

Léopard :

Un nouveau voisin nous est arrivé venant directement des Voiles de St Tropez : Leopard.
quelques caractéristiques, 30 mètres de long, tirant d'air 47 mètres, bout dehors 5mètres, largeur 7 mètres... Impressionnant, et les passants qui ne regardent plus notre Sterwen, tous les yeux sur Léopard.







Approvisionnement :

Hier Samedi, nous avons rempli 3 caddies au Carrefour de Santa Cruz et tous les coffres de Sterwen se sont remplis de tout ce qui pouvait se garder pour les 3 mois à venir : vin, bière, muesli, pâtes, riz, thé, café, conserves, pain précuit, biscuit... il n'y aura plus qu'à pêcher pour le frais !


Un équipier de plus :

Ce soir nous allons chercher Alain à l'aéroport, il nous accompagne jusqu'au Cap-Vert. Nous espérons pour lui que le grattage du màt fera son effet.


jeudi 18 octobre 2012

Canaries, terre de contraste





Notre départ de La Palma a été retardé de quelques heures dû à un fort vent contraire, beaucoup plus fort que prévu. Ce n'est donc qu'à la tombée de la nuit dimanche que nous avons quitté cette Isla Bonita qu'est La Palma
Nuit de plus en plus calme, les deux ris ont assez vite été retirés, la trinquette remplacée par le génois, pour se terminer en apothéose avec ce magnifique lever de soleil sur le Roque de Fuera au large de la côte nord de Tenerife sous un nuage noir menaçant qui par, prudence, nous avait fait reprendre les ris.

Quel contraste avec l'arrivée à Santa Cruz de Tenerife, ville de plus de 200 000 habitants, au port sale et grouillant d'activité, notre Sterwen amarré au milieu des immeubles, des Ferries et camions chargeant et déchargeant touristes et marchandises.

Notre voisin de ponton :

 Une seule solution, s'éloigner de Santa Cruz, c'est ce que nous avons fait dès hier en nous offrant une belle randonnée dans les monts Anaga au nord de l'île,



suivi d'un bain dans les rouleaux de la plage Almaciga au milieu des surfeurs et body-plancheurs.

C'est ce que nous faisons aujourd'hui et demain en partant deux jours sur la côte nord-ouest où, parait-il, nous attendent des vilégiatures de l'ère victorienne loin de la foule des buveurs de bières / adeptes de la mal bouffe.

A bientôt donc pour la suite de nos aventures avant de retrouver Alain dimanche soir pour un départ dès lundi matin sur l'île de la Gomera qui ressemble plus à La Palma qu'à Tenerife.









samedi 13 octobre 2012

Caldera de Taburiente

Nos deux derniers jours ont été consacrés au "chaudron de Taburiente", vaste dépression de 8km de large, entourée de hautes parois rocheuses, espace naturel vierge de 47 km2. Forêt de pins, torrents, cascades... plein de sentiers de randonnées.


Grande marche en remontant le torrent "Barranco de las angustias", trouée des angoisses, ainsi nommé car il ne faut pas faire cette marche si la météo n'est pas bonne, l'eau pouvant monter très rapidement en cas de grosse pluie. Notre météo étant bonne nous sommes partis bien équipés pour une marche magnifique de 5h30 (aller-retour) qui nous a amené jusque la "Cascada de Colores", ainsi nommée "couleur" à cause de l'eau ferrugineuse qui a rougi et jauni la roche.

 
Aujourd'hui malheureusement le temps est couvert. Comme c'est notre dernier jour nous sommes quand même montés au point culminant de l'île "Roque de los Muchachos".
Une des plus belles montées pour ceux qui aiment le vélo : départ au niveau de la mer et arrivée 36 km plus loin à une altitude de 2426 m, bonjour les mollets.
La pureté de l'air à ce sommet a amené de nombreux pays à se regrouper pour construire le plus grand téléscope du monde


La mer de nuage ne nous a pas permis de profiter à plein de ce site, mais que cette île est belle pour ceux qui aiment marcher.

Demain en fin d'après midi nous partirons pour Ténériffe, contre le vent, mais pour aller chercher un ami, que ne ferions nous pas !

P.S. L'onglet "nos photos" vous permet de voir plus de photos de cette belle île.

jeudi 11 octobre 2012

La Palma, l'isla bonita

Nous sommes depuis dimanche sur l'île de La Palma aux Canaries. C'est une petite île volcanique mais très verte comme Madère. Son plus haut massif culmine à près de 2400 m . Beaucoup de forêts de lauriers et de pins canariens et beaucoup de randonnèes possibles bien sûr.  Quelques plages de sable noir ou bien des piscines naturelles de lave.On arpente cette île en voiture et ça tourne tout le temps mais les paysages sont magnifiques et encore très préservées.


 La ressource principale des habitants bien avant le tourisme, c'est la culture de la banane , délicieuse ici... et aussi la vigne sur la lave des volcans; on en a gouté le vin mais il n'est pas formidable.


On a déjà fait une belle ballade dans la "Lauri silva" forêt de lauriers dite, "primaire" car d'origine et une incursion dans le cratère du Taburiente hier soir au coucher du soleil (couleurs magiques).


Sterwen est à l'abri dans la marina de Santa Cruz de La Palma, capitale historique et administrative de l'île, une petite ville de 18000 hts. La vieille ville est magnifique et très bien conservée avec de superbes maisons aux balcons de bois sculpté mais l'ambiance ici est moins fun qu'en Espagne continentale surtout en cette fin de saison pourtant il fait encore très chaud : 28° en journée pas moins et quelques touristes encore, des allemands surtout.On se prépare pour faire une grande randonnée dans le cratère du volcan (Parc national de la caldera de Taburiente); à bientôt donc...

dimanche 7 octobre 2012

d 'Est en Ouest

Notre silence n'est dû qu'à des problèmes d'internet dans la marina de Puerto de Calero.
Mais nous ne sommes pas restés inactifs.
Dès le 5 octobre nous avons quitté Puerto Calero pour la marina Rubicon, petite mise en jambe dont le but était surtout de tester notre nouvelle grand-voile.
En effet nous ne vous l'avions pas dit mais notre grand voile d'origine se délitait progressivement ; nous avons donc décidé d'en commander une nouvelle chez Incidences Brest qui est arrivée fin septembre et qu'Hubert a installé. Voilà c'est notre cadeau de Noël à nous avant l'heure.
Nous avons testé notre voile sous diverses allures, dans un tout petit temps malheureusement, tout a l'air ok.
Le 6 matin de bonne heure nous avons quitté la marina Rubicon, plein Ouest pour La Palma. Traversée en grande partie au moteur, le vent faible à modéré ne nous ayant laissé que peu d'heures pour utiliser notre nouvelle voile avec le spi.

La route pleine Ouest qui nous a amené à La Palma, l'île la plus occidentale de l'archipel des Canaries, nous a permis d'admirer le Pico de Teide, qui avec ses 3717 mètres est non seulement le point culminant des Canaries mais bien celui aussi de l'Espagne car plus haut que La Serra Nevada ou que les Pyrénées.  
C'est à chaque fois une grande surprise que de voir ce pic alors que nous nous trouvons à près de 200 km !

La Palma ressemble à une petite Madeire donc très différente de Lanzarote où rien ne pousse... mais nous vous en dirons plus après nos premières marches dans cette belle île.

A bientôt donc.