Lanzarote, l'île du diable !
"Hérissée de 300 cônes volcaniques, Lanzarote fascine par sa géologie exceptionnelle qui lui vaut d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco" Voilà pour la présentation du guide Lonely Planet.
Effectivement ce grand "caillou" tout en longueur (50km sur 20) n'est que volcans aux cônes tronqués ou non, champ de lave pétrifiée, énorme magma, scories de tailles variables, sable et poussière...
L'antre du diable, le versant externe de l'enfer mais ça continue de bouillir à l'intérieur.Les quelques îliens ont semé ça et là de petites maisons basses peintes à
la chaux et cultivent leurs lopins de terre (vignobles le plus
souvent), arrachés à Satan en ayant pris soin d'ériger des murs de
pierres volées au volcan pour se protéger d'un autre fléau : le vent de
sable, ce sirocco venu de l'est avec les pirates sanguinaires depuis des
siècles.
Autre curiosité de l'île, l'omniprésence de la main de l'artiste local, César Manrique, ami de Picasso et de Matisse, il a su par son influence, empêcher l'urbanisation ignoble qui afflige la plupart des côtes hispaniques et a semé à tout vent sur son île des objets de sa confection, drôles, originaux, "modernes" pour son époque.
Peu de plages de sable doré comme à Graciosa, ici, mais des côtes déchiquetées, la trace de la lave en fusion coulant dans la mer et s'arrêtant là saisi par l'élément liquide et froid.
Des salines bien alignées
Un petit lac vert émeraude,
autant de curiosités géologiques dont cette île est pourvu...
Drôle d'endroit au final, pour y passer des vacances mais qui vaut le coup d'être vu.
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