vendredi 24 août 2012

Ah les sauvages

Nous arrivons en fin de matinée du 19 août à la baie des cagarras où nous mouillons face à la seule maison de "Selvagem Grande"
Accueil par VHF du "vigilente" qui nous demande si nous avons l'autorisation de débarquer car lui ne l'a pas reçue. Notre réponse négative ne l'empêche pas de nous donner rendez-vous à 16h pour la visite de l'île.
A l'heure prévue nous débarquons en annexe avec une bouteille de vin rouge qui remplace allégrement l'autorisation.
Si l'île est sauvage ses habitants (humains et animaux) ne le sont pas.
Marche intéressante guidée par le stagiaire vigilente, Paulo.
Les petits des cagarras (pétrels) se nichent dans les trous de la falaise mais se laissent approcher, un petit lézard tout doux de race spéciale "osga" nous attend sous sa pierre, peu de végétation mais une plante spéciale qui a les caractéristiques du savon, Monatheis Lowei, pour arriver au sommet de l'île où le phare se dresse à 170m.
En fait 5 personnes vivent actuellement sur l'île, le vigilente en chef, Jacques, son stagiaire et 3 scientifiques biologistes des oiseaux qui, la nuit, baguent avec GPS les pétrels qui dès le soir sont revenus pour une danse spectaculaire au dessus de notre bateau.
Après cette marche, ils nous offrent un café puis rapidement nous demandent si nous avons du miel car ils n'en n'ont plus pour faire le puncha. Dès que nous leur ramenons notre pot de miel de sucre de canne, ils nous invitent pour le puncha et une soirée arrosée commence sur les chapeaux de roue : puncha, rhum, whisky, puncha... Jacques est un solide et son stagiaire apprend vite !

La nuit fut réparatrice bien qu'agitée par le vent et la houle : ce mouillage est délicat dès que le vent force.
Nous avons d'ailleurs dû le quitter précipitamment le lendemain midi car notre ancre dérapait et nous nous rapprochions dangereusement des cailloux.
Des adieux rapides VHF à nos amis d'un soir et nous voilà partis pour les Canaries.

1 commentaire:

  1. Il me faut cette nouvelle recette d'apéritif au miel... Bon vent, bises. François

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