Lanzarote, l'île du diable !
"Hérissée de 300 cônes volcaniques, Lanzarote fascine par sa géologie exceptionnelle qui lui vaut d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco" Voilà pour la présentation du guide Lonely Planet.
Effectivement ce grand "caillou" tout en longueur (50km sur 20) n'est que volcans aux cônes tronqués ou non, champ de lave pétrifiée, énorme magma, scories de tailles variables, sable et poussière...
L'antre du diable, le versant externe de l'enfer mais ça continue de bouillir à l'intérieur.Les quelques îliens ont semé ça et là de petites maisons basses peintes à
la chaux et cultivent leurs lopins de terre (vignobles le plus
souvent), arrachés à Satan en ayant pris soin d'ériger des murs de
pierres volées au volcan pour se protéger d'un autre fléau : le vent de
sable, ce sirocco venu de l'est avec les pirates sanguinaires depuis des
siècles.
Autre curiosité de l'île, l'omniprésence de la main de l'artiste local, César Manrique, ami de Picasso et de Matisse, il a su par son influence, empêcher l'urbanisation ignoble qui afflige la plupart des côtes hispaniques et a semé à tout vent sur son île des objets de sa confection, drôles, originaux, "modernes" pour son époque.
Peu de plages de sable doré comme à Graciosa, ici, mais des côtes déchiquetées, la trace de la lave en fusion coulant dans la mer et s'arrêtant là saisi par l'élément liquide et froid.
Des salines bien alignées
Un petit lac vert émeraude,
autant de curiosités géologiques dont cette île est pourvu...
Drôle d'endroit au final, pour y passer des vacances mais qui vaut le coup d'être vu.
mardi 28 août 2012
vendredi 24 août 2012
Ah les sauvages
Nous arrivons en fin de matinée du 19 août à la baie des cagarras où nous mouillons face à la seule maison de "Selvagem Grande"
Accueil par VHF du "vigilente" qui nous demande si nous avons l'autorisation de débarquer car lui ne l'a pas reçue. Notre réponse négative ne l'empêche pas de nous donner rendez-vous à 16h pour la visite de l'île.
A l'heure prévue nous débarquons en annexe avec une bouteille de vin rouge qui remplace allégrement l'autorisation.
Si l'île est sauvage ses habitants (humains et animaux) ne le sont pas.
Marche intéressante guidée par le stagiaire vigilente, Paulo.
Les petits des cagarras (pétrels) se nichent dans les trous de la falaise mais se laissent approcher, un petit lézard tout doux de race spéciale "osga" nous attend sous sa pierre, peu de végétation mais une plante spéciale qui a les caractéristiques du savon, Monatheis Lowei, pour arriver au sommet de l'île où le phare se dresse à 170m.
En fait 5 personnes vivent actuellement sur l'île, le vigilente en chef, Jacques, son stagiaire et 3 scientifiques biologistes des oiseaux qui, la nuit, baguent avec GPS les pétrels qui dès le soir sont revenus pour une danse spectaculaire au dessus de notre bateau.
Après cette marche, ils nous offrent un café puis rapidement nous demandent si nous avons du miel car ils n'en n'ont plus pour faire le puncha. Dès que nous leur ramenons notre pot de miel de sucre de canne, ils nous invitent pour le puncha et une soirée arrosée commence sur les chapeaux de roue : puncha, rhum, whisky, puncha... Jacques est un solide et son stagiaire apprend vite !
La nuit fut réparatrice bien qu'agitée par le vent et la houle : ce mouillage est délicat dès que le vent force.
Nous avons d'ailleurs dû le quitter précipitamment le lendemain midi car notre ancre dérapait et nous nous rapprochions dangereusement des cailloux.
Des adieux rapides VHF à nos amis d'un soir et nous voilà partis pour les Canaries.
Accueil par VHF du "vigilente" qui nous demande si nous avons l'autorisation de débarquer car lui ne l'a pas reçue. Notre réponse négative ne l'empêche pas de nous donner rendez-vous à 16h pour la visite de l'île.
A l'heure prévue nous débarquons en annexe avec une bouteille de vin rouge qui remplace allégrement l'autorisation.
Si l'île est sauvage ses habitants (humains et animaux) ne le sont pas.
Marche intéressante guidée par le stagiaire vigilente, Paulo.
Les petits des cagarras (pétrels) se nichent dans les trous de la falaise mais se laissent approcher, un petit lézard tout doux de race spéciale "osga" nous attend sous sa pierre, peu de végétation mais une plante spéciale qui a les caractéristiques du savon, Monatheis Lowei, pour arriver au sommet de l'île où le phare se dresse à 170m.
En fait 5 personnes vivent actuellement sur l'île, le vigilente en chef, Jacques, son stagiaire et 3 scientifiques biologistes des oiseaux qui, la nuit, baguent avec GPS les pétrels qui dès le soir sont revenus pour une danse spectaculaire au dessus de notre bateau.
Après cette marche, ils nous offrent un café puis rapidement nous demandent si nous avons du miel car ils n'en n'ont plus pour faire le puncha. Dès que nous leur ramenons notre pot de miel de sucre de canne, ils nous invitent pour le puncha et une soirée arrosée commence sur les chapeaux de roue : puncha, rhum, whisky, puncha... Jacques est un solide et son stagiaire apprend vite !
La nuit fut réparatrice bien qu'agitée par le vent et la houle : ce mouillage est délicat dès que le vent force.
Nous avons d'ailleurs dû le quitter précipitamment le lendemain midi car notre ancre dérapait et nous nous rapprochions dangereusement des cailloux.
Des adieux rapides VHF à nos amis d'un soir et nous voilà partis pour les Canaries.
mardi 21 août 2012
île de Graciosa
Nous venons de mouiller devant l'île de Graciosa au nord de l'archipel des Canaries.
Notre position est à jour et nous avons rajouter les photos de l'île sauvage dont nous vous parlerons plus tard.
A bientôt
Notre position est à jour et nous avons rajouter les photos de l'île sauvage dont nous vous parlerons plus tard.
A bientôt
vendredi 17 août 2012
Cap sur les îles sauvages
Demain, 18 août, après un bon ravitaillement au marché de Madeire,
nous partons normalement pour les Îles Sauvages, deux petites îles, au nord des Canaries mais appartenant au Portugal même si les Espagnols les revendiquent.
Il n'y a sur ces îles qu'un gardien de la flore et de la faune, rien d'autre. Nous avons demandé une autorisation pour y débarquer (obligatoire), on vous en parle plus après notre passage.
Pas de mise à jour du blog possible avant notre arrivée aux Canaries, prévue après les îles sauvages.
Bonne semaine à tous.
nous partons normalement pour les Îles Sauvages, deux petites îles, au nord des Canaries mais appartenant au Portugal même si les Espagnols les revendiquent.
Il n'y a sur ces îles qu'un gardien de la flore et de la faune, rien d'autre. Nous avons demandé une autorisation pour y débarquer (obligatoire), on vous en parle plus après notre passage.
Pas de mise à jour du blog possible avant notre arrivée aux Canaries, prévue après les îles sauvages.
Bonne semaine à tous.
jeudi 16 août 2012
16 août 19xx ?
Lendemain du 15 août, me direz-vous, et c'est vrai.
Pour notre part nous avons fêté l'Assomption à Notre Dame de Monte, au dessus de Funchal : 2 jours de procession et de fête populaire et sympathique.
Beaucoup de monde, des vendeurs de pain cuits sur place (bolo do caco), des bouchers d'un jour qui vous préparent des brochettes (espedata) que vous allez faire cuire sur des barbecues géants et des buvettes : vin rouge mais surtout le fameux "puncha" de Madeire, préparé traditionnel ou aux fruits de la passion ou à des tas d'autres fruits, on a tout goûté !
et le lendemain, 16 août, il faut remettre ça, eh oui, car c'est...
l'anniversaire de Carole.
Alors on y retourne,
à bientôt pour la diète...!
lundi 13 août 2012
du vélo à la Peugeot
Un des problèmes du navigateur, c'est de se déplacer à terre.
Que nenni, dès notre arrivée à Porto Santo, une voix nous appelle : "Benoît..." c'est Bruno qui passe ses vacances à Porto Santo et qui a reconnu notre bateau vu que c'est lui qui s'occupe de l'immatriculation de Sterwen à Madeire. Et de suite il nous laisse son vélo qui nous permet d'aller chercher le pain frais du matin et nous baigner à la plage de Calheta.
Quand nous lui rendons le vélo en lui disant que nous partons à Madeire il nous propose de nous prêter une voiture, un peu antique, nous précise-t-il, mais nous acceptons bien volontiers. Quand nous prenons possession de cette belle automobile de collection, nous sommes acclamés par tous ceux qui reconnaissent la voiture de leur rêve d'enfant : une 204 de 1969 !
S'il en était besoin nous prenons conscience des progrès accomplis par l'industrie automobile ces dernières années !!!
C'est sous les applaudissements de nos amis navigateurs que nous sommes entrés à la marina de Quinta do Lorde.
Merci Bruno, nous savions les portugais généreux, les madériens les surpassent.
Muito obrigado.
Que nenni, dès notre arrivée à Porto Santo, une voix nous appelle : "Benoît..." c'est Bruno qui passe ses vacances à Porto Santo et qui a reconnu notre bateau vu que c'est lui qui s'occupe de l'immatriculation de Sterwen à Madeire. Et de suite il nous laisse son vélo qui nous permet d'aller chercher le pain frais du matin et nous baigner à la plage de Calheta.
Quand nous lui rendons le vélo en lui disant que nous partons à Madeire il nous propose de nous prêter une voiture, un peu antique, nous précise-t-il, mais nous acceptons bien volontiers. Quand nous prenons possession de cette belle automobile de collection, nous sommes acclamés par tous ceux qui reconnaissent la voiture de leur rêve d'enfant : une 204 de 1969 !
S'il en était besoin nous prenons conscience des progrès accomplis par l'industrie automobile ces dernières années !!!
C'est sous les applaudissements de nos amis navigateurs que nous sommes entrés à la marina de Quinta do Lorde.
Merci Bruno, nous savions les portugais généreux, les madériens les surpassent.
Muito obrigado.
vendredi 10 août 2012
de porto santo à madeire
Départ jeudi matin pour Madeire; il fait très beau, une petite brise de secteur sud nous permet d'avancer tranquillement vers notre nouvelle destination: Madeire à 30 milles nautiques. Nous attérissons à la marina Quinta do Lorde à l'extrémité Est de l'île.
Porto Santo, l'hospitalière
Nous sommes arrivés à bon port, c'est-à-dire à Porto Santo le dimanche 5 août en fin de soirée; Le bonheur, après cette traversée mouvementée!
On a arrosé ça tout de suite dés qu'on a été à quai!
Le cubi de Joao en a pris un coup avec le fromage des Açores ....
Les jours suivants, on s'est reposés, on s'est baignés et on a visité l'île voir les photos dans l'album du blog) : Un volcan à l'origine avec plusieurs cratères qui sont aujourd'hui des collines ; l'ensemble est assez aride: Il y a eu des cultures dans le passé mais il n'en reste que des terrassements éboulés. Les îliens se sont mis au tourisme et c'est certes, moins fatigant ! Il faut dire que Porto Santo a des atouts: 9 km de plage de sable fin sur la côte sud pour accueillir les madèriens en vacances ,un luxe dont ils ne disposent pas chez eux! L'ambiance est très familiale, du genre, La Baule Les Pins années 50; un tantinet rétro et bon enfant...
On est restés 3 jours dans le port-marina pas très fréquenté et le jeudi on est reparti pour Madeire.
On a arrosé ça tout de suite dés qu'on a été à quai!
Le cubi de Joao en a pris un coup avec le fromage des Açores ....
Les jours suivants, on s'est reposés, on s'est baignés et on a visité l'île voir les photos dans l'album du blog) : Un volcan à l'origine avec plusieurs cratères qui sont aujourd'hui des collines ; l'ensemble est assez aride: Il y a eu des cultures dans le passé mais il n'en reste que des terrassements éboulés. Les îliens se sont mis au tourisme et c'est certes, moins fatigant ! Il faut dire que Porto Santo a des atouts: 9 km de plage de sable fin sur la côte sud pour accueillir les madèriens en vacances ,un luxe dont ils ne disposent pas chez eux! L'ambiance est très familiale, du genre, La Baule Les Pins années 50; un tantinet rétro et bon enfant...
On est restés 3 jours dans le port-marina pas très fréquenté et le jeudi on est reparti pour Madeire.
mardi 7 août 2012
Album Photos
Juste pour vous dire que nous avons remis à jour nos photos, supprimant les anciennes pour ne pas surcharger l'album
lundi 6 août 2012
Vagues, Vent, Vitesse
Après notre dernier repas dans la marina de Portimão, Paulo et Rita nous quittent et nous partons à 15h tout sourire.
La traversée s'annonçait ventée, elle fut mouvementée. Dès le cap St Vincent l’alizé nord nous gratifiait d'un 35 noeuds avec la houle associée.
2 ris dans la grand voile et la trinquette qui remplace le génois, nous adoptons une stratégie sud qui certes rallonge la route mais rend moins inconfortable la vie à bord.
Vagues, Vent, Vitesse, tel fut notre lot pendant les 56 heures de cette traversée entre Portimão et Porto Santo. Sur une route directe de 455 miles, ceci correspond à une moyenne d'un peu plus de 8 nœuds (15kmh), ça commence donc sur les chapeaux de roue même si une mobilette rouillée fait mieux.
Notre première journée à Porto Santo : repos, sieste, nettoyage des hommes et des machines.
Cunha nous quitte car dès mercredi il s'envole pour Brasilia, mais peut-être reviendra-t-il pour la traversée Canaries-Cap-Vert.
La traversée s'annonçait ventée, elle fut mouvementée. Dès le cap St Vincent l’alizé nord nous gratifiait d'un 35 noeuds avec la houle associée.
2 ris dans la grand voile et la trinquette qui remplace le génois, nous adoptons une stratégie sud qui certes rallonge la route mais rend moins inconfortable la vie à bord.
Vagues, Vent, Vitesse, tel fut notre lot pendant les 56 heures de cette traversée entre Portimão et Porto Santo. Sur une route directe de 455 miles, ceci correspond à une moyenne d'un peu plus de 8 nœuds (15kmh), ça commence donc sur les chapeaux de roue même si une mobilette rouillée fait mieux.
Notre première journée à Porto Santo : repos, sieste, nettoyage des hommes et des machines.
Cunha nous quitte car dès mercredi il s'envole pour Brasilia, mais peut-être reviendra-t-il pour la traversée Canaries-Cap-Vert.
vendredi 3 août 2012
C'est tipar
Ce titre fait référence au film d'Antoine (qui parle couramment le verlan) lors du départ de notre course Cadix-Santo Domingo et si aujourd'hui le but est tout à fait différent, nous nous souhaitons autant de plaisir et de succès.
Hier soir nous avons parlé avec Cunha qui nous a confirmé qu'il sera à la marina vers 13h00 et qu'il est prêt à partir de suite, comme tous les trois (Carole, Benoît, Hubert) nous sommes dans les starting blocks, rien ne devrait ( en voile le conditionnel est de rigueur) nous empêcher de partir cette après-midi.
Vous aurez donc de nos nouvelles dans quelques jours et nous mettrons à jour notre position à notre arrivée.
Merci à ceux qui nous ont envoyés des messages de bons vents, la météo nous prévoit une première traversée un peu ventée mais dans le bon sens.
Merci Éole.
Hier soir nous avons parlé avec Cunha qui nous a confirmé qu'il sera à la marina vers 13h00 et qu'il est prêt à partir de suite, comme tous les trois (Carole, Benoît, Hubert) nous sommes dans les starting blocks, rien ne devrait ( en voile le conditionnel est de rigueur) nous empêcher de partir cette après-midi.
Vous aurez donc de nos nouvelles dans quelques jours et nous mettrons à jour notre position à notre arrivée.
Merci à ceux qui nous ont envoyés des messages de bons vents, la météo nous prévoit une première traversée un peu ventée mais dans le bon sens.
Merci Éole.
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