Ce soir nous repartons pour Mindelo après ce mois de décembre passé auprès de nos enfants, petits-enfants, familles et amis. Ces quatre semaines sont passés trop vite mais ce soir nous repartons pour Mindelo (Cap-Vert) et nous allons reprendre notre blog.
Merci à tous ceux qui nous avaient laissé des messages, ils nous font toujours très plaisir.
Nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes de fin d'année
et une ANNÉE 2013 sereine et passionnante.
A bientôt donc,
Carole et Benoît
dimanche 30 décembre 2012
jeudi 29 novembre 2012
São Nicolao, le paradis terrestre
C'est propre comme la Suisse, une exception dans l'archipel.
C'est Santo Antão en plus petit, le même contraste entre une partie de l'île desertiqueavec ses coulées de lave et une partie luxuriante copieusement arrosée par les pluies naturelleset par un système d'irrigation sophistiquéaménagé par la coopération française (tunnels de plusieurs dizaine de kms percés horizontalement dans le flanc de la montagne pour aller chercher des sources qui coulent verticalement dans la roche volcanique)
C'est peu peuplé, 5000 hab. maxi, répartis entre deux villes, Vila Ribera Brava et Tarrafal, et quelques villages qui se dépeuplent petit à petit.
Mais des habitants extrêmement accueillants, sympathiques qui, vu le peu de touristes, entament la conversation dans leur créole portugais comme si c'était notre langue maternelle.
Des ballades d'une extrême diversité :
Un parc naturel aménagé de sentiers au milieu de la jungle fleurie qui permet de gravir le sommet de l'île, Monte Gordo 1312m.
Des lits de rivière asséchés.
Des chemins muletiers pavés le long des rivages mais suivant le relief des falaises.
De longs sentiers plus ou moins bien tracés dans le désert oriental de l'île.
Au delà de tout ce bonheur authentique, force est de constater que l'île se désertifie doucement mais surement (immigration et/ou appel d'air des îles plus développées), de nombreux villages sans habitants et maintenant en ruine en sont la triste preuve, et si ce mouvement ne suffisait pas , le grogue se chargera d'achever cette œuvre.
Le désœuvrement en est sans doute la cause mais nous n'avons jamais autant vu de buveurs de rhum agricole frelaté si tôt le matin.
Un paradis terrestre donc mais pavé d'obstacles à surmonter.
mardi 20 novembre 2012
Brava
L'île du bout du monde (connu)
La plus petite de l'archipel (9km x 11km), elle vit à l'ombre de Fogo ; d'ailleurs elle est en quasi permanence dans les nuages ce qui contribue à son humidité et donc à sa végétation luxuriante.
C'est une île sauvage (= " brava" en portugais) quasi abandonnée de ses habitants qui ont émigré (et émigrent encore) vers le Massachusset, avec les baleiniers au siècle avant-dernier.
Elle en a acquis un mode de vie à l'américaine ; les vêtements des jeunes style rapeurs d'Harlem, les bidons de ketchup et de dressing sur les tables des restaurants, les motos simili Harley.
Ses habitants sont adorables, d'un accueil très chaleureux, très gais.
On a fait de grandes ballades,
d'autant plus longues que souvent aucun sentier n'étant indiqués, on se perd, on retrousse chemin, on découvre de vieux tapiches abandonnés (cylindres pour écraser la canne à sucre et extraire le jus pour faire le "grogue").
C'est une île qui se mérite, on ne peut y aller qu'en ferry qui arrive quand il veut et part de même ! donc peu de touristes, car il faut vouloir et pouvoir découvrir Brava si belle, si petite, si attachante.
lundi 19 novembre 2012
Le Vendée globe à Mindelo
Ce midi, Jérémie Bayou et son 60 pieds sont entrés dans la baie de Mindelo.
Nouvel abandon dû à la casse de la pièce sur la quille où se fixe le vérin qui permet de basculer la quille.
Joli mais triste.
Fogo, Île volcan
Un peu de géographie :
Une des îles "sous le vent" de l'archipel, elle a la caractéristique de n'être qu'un volcan !De quelque côté que l'on aborde l'île, on montera sur un des versants de ce grand cône de 2827m qui trône en son milieu.
Dès notre arrivée, nous sommes montés au camp de base, auberge rustique dans un village épargné par la dernière éruption de 1995. Ce village est au milieu de la caldeira au pied du volcan Pico.
Ascension :
En navigation, avant de larguer les amarres nous consultons la station météo ; ici dès 6h du matin, nous passons par la station sismique qui nous confirme que nous pouvons commencer l'ascension sans danger. Nous sommes donc partis avec Nezito notre guide et un autre couple de Français. Montée de plus de 1000 m d'altitude pour arriver au bord du cratère principal du volcan Pico qui fume en permanence (mais ne tousse plus depuis 1995 !)La plus grande piste noire du monde :
L'originalité de cette ascension est sa descente que pour une fois nous ne faisons pas par le même chemin mais sur un versant adjacent couvert sur un mètre de pouzolane (petits gravillons fins noirs). La technique s'apparente au ski de piste dans la poudreuse mais sans ski et sans neige, piste noire (noire ? noire !) de près de 1000 m de dénivelé descendu à donf sans bobos aux genoux.
Les petits Montrond :
Autre caractéristique de Châ das Caldeiras, la plupart des habitants ont la peau assez claire, des yeux bleus ou verts et sont même parfois blonds !
Ils descendent tous d'un ancêtre commun, un Français nommé Montrond qui avait le goût de l'aventure très prolifique...
jeudi 8 novembre 2012
Nous avons retrouvé
Un ami,
Bob, Cap-Verdien qui a grandi en France et il y a 10 ans est revenu dans son île pour y monter un restaurant et que Benoît avait connu lors d'un précédent voyageUne liaison internet
et quand nous lui avons fait part de notre difficulté à nous connecter pour nos mails et notre blog, Bob nous a invité chez lui et ça marche.L'île de Santo Antao
Pour faire connaître à Alain (qui ne restait que peu de temps au Cap-Vert et qui est d'ailleurs déjà rentré en France) une autre île que Sao Vicente, nous sommes allés 3 jours sur l'île voisine de Santo Antao, île de toute beauté et qui a la chance d'être (sur son versant nord) arrosé copieusement ce qui donne une riche agriculture.
Deux grandes randonnées au programme, chacune de 5h30.
La première, descente de la caldeira (1500m) au bord de la mer sur Paul (photo ci-dessus)
La seconde chemin côtier, avec beaucoup de montée et de descente entre Cruzinha et Ponta do Sol (photo ci-dessous)
A notre programme, du samedi 10 au dimanche 18, nous partons visiter les îles sous le vent, en particulier Fogo (et son volcan à 2800m) et Brava, puis du 20 au 28 l'île de San Nicolau.
Pendant ces visites nous ne pourrons mettre à jour notre blog mais nous essayerons de le faire au retour de chacune de ces escapades.
L'onglet "Nos photos" a été mis à jour de nos randonnées sur Santo Antao et de notre tour de l'île de Sao Vicente.
A bientôt donc
vendredi 2 novembre 2012
Des Canaries au Cap-Vert
6 jours de mer de la Gomera à São Vicente : du vent dans le nez tout le temps mais fort heureusement pas beaucoup, de 15 à 25 km/h maxi (sauf un matin au plus près de la dépression sur un bord plein ouest avant de virer au sud le vent atteignait les 35 km/h) donc gîte supportable ce qui nous a permis de lire beaucoup, dormir un peu, manger, nous extasier sur les levers de soleil et de lune, idem pour les couchers avec le rayon vert que nous avons vu 2 fois (oui, il existe) !!! spectacle émouvant, on en a bu une bouteille de Meursault (après, nous tenons à le préciser) pour nous remettre de cette émotion. Seul alcool que nous nous sommes octroyés durant ces 6 jours.
Les quarts ont été calmes, Sterwen semblait être tout seul au milieu d'un grand disque d'eau, magique.
On a vu des armées de poissons volants filer au dessus de l'eau comme des exocets à plus de 50 km/h (certains se sont fracasser la tronche sur le bateau sans parler de celui qui est passé par le hublot pour se retrouver dans la kitchenette) et aussi des dauphins qui nous ont offert un festival de cabrioles et double axels comme à Marineland.
Finalement nous sommes arrivés jeudi matin de très bonne heure, donc de nuit si bien que nous avons traîné pour accoster de jour dans la marina de la magnifique baie de Mindelo (une des plus belles baies du monde en concurrence avec les baies d'Halong ou de Rio).
A peine arrimés à quai, une énorme pluie tropicale nous est tombée dessus en signe de bienvenue ! Quand nous nous sommes baladés en ville entre deux averses, nous avions de l'eau jusqu'aux mollets !
Nous avons passé le reste de cette première journée à terre en restaurations, libations et sieste réparatrice.
Nous nous attaquerons à la visite de l'île et de l'archipel à partir du 3 novembre en commençant par des randonnées sur l'île de Santo Antão où nous nous rendons dès demain matin.
Les quarts ont été calmes, Sterwen semblait être tout seul au milieu d'un grand disque d'eau, magique.
On a vu des armées de poissons volants filer au dessus de l'eau comme des exocets à plus de 50 km/h (certains se sont fracasser la tronche sur le bateau sans parler de celui qui est passé par le hublot pour se retrouver dans la kitchenette) et aussi des dauphins qui nous ont offert un festival de cabrioles et double axels comme à Marineland.
Finalement nous sommes arrivés jeudi matin de très bonne heure, donc de nuit si bien que nous avons traîné pour accoster de jour dans la marina de la magnifique baie de Mindelo (une des plus belles baies du monde en concurrence avec les baies d'Halong ou de Rio).
A peine arrimés à quai, une énorme pluie tropicale nous est tombée dessus en signe de bienvenue ! Quand nous nous sommes baladés en ville entre deux averses, nous avions de l'eau jusqu'aux mollets !
Nous avons passé le reste de cette première journée à terre en restaurations, libations et sieste réparatrice.
Nous nous attaquerons à la visite de l'île et de l'archipel à partir du 3 novembre en commençant par des randonnées sur l'île de Santo Antão où nous nous rendons dès demain matin.
jeudi 25 octobre 2012
Gomera, la der des Canaries
Départ de Tenerife
Alain est arrivé à l'heure dimanche soir et dès lundi matin nous quittons Santa Cruz de Tenerife.
Comme prévu le vent est faible mais suffisant pour faire plus de voile que de moteur et arriver le soir à la Gomera
Gomera l'île de Christophe Colomb
On ne peut voir Gomera sans penser à La Palma. Ces deux îles se ressemblent, Gomera étant beaucoup plus petite et peut-être plus sauvage, certainement plus inaccessible mais à coup sûr aussi jolie.
Tout le marketing de Gomera tourne autour de Christophe Colomb qui est parti de cette île en 1492 avant d'atterrir sur Saint Domingue, mais pour lui Gomera était le dernier territoire connu.
Gomera est le paradis des randonneurs, c'est donc tout naturellement que dès mercredi nous avons traversé le "parque nacional de Garajonay" Lauri Silva (forêt de laurier) à la végétation particulièrement dense.
Départ pour le Cap-Vert
Nous serions bien resté plus sur cette belle île de Gomera mais la météo qui nous annonce pour la fin du mois un flux inhabituel de sud-ouest dû à une dépression au large des Canaries, nous oblige à partir de suite pour le Cap-Vert en sautant l'étape de Hierro.
Nous partirons donc demain matin (vendredi) pour Mindelo, encore un vent faible prévu mais nous arriverons bien à avancer quand même, même si nous aurions préféré profiter des alizés habituels.
Nous risquons tout de même de mettre une petite semaine pour atteindre Sao Vicente.
Patience donc pour avoir de nos nouvelles.
Position
A partir de cette étape nous allons essayer de mettre à jour notre position sur le blog chaque 24 h, pour ceci nous enverrons via satellite un mail journalier à Antoine qui mettra à jour notre position sur notre blog. mais ne vous inquiétez pas si nous n'y arrivons pas, les transmissions satellite ne sont pas toujours très fiable.
A bientôt.
dimanche 21 octobre 2012
des news en vrac
Fin d'été :
L'automne est arrivée depuis 3 jours, pluie, soleil, arc en ciel, pluie...baisse de la température, à part aujourd'hui où le soleil est revenu et avec lui nos 25° habituels.
Mais pour les gens d'ici, c'est l'automne, nos shorts et tee-shirts contrastent avec les collants et bottes des Canariennes.
Grattage du mât :
La météo sur les jours à venir ne prévoit que très peu de vent. Si ce n'est pas un problème pour les deux dernières îles que nous prévoyons de visiter (Yanmar suppléera), ça peut l'être pour aller au Cap-Vert, on va tout de même pas faire tout au moteur, d'ailleurs nous n'aurions pas assez de fuel.Alors on va gratter le mât, vieille coutume des marins pour faire venir le vent.
Léopard :
Un nouveau voisin nous est arrivé venant directement des Voiles de St Tropez : Leopard.quelques caractéristiques, 30 mètres de long, tirant d'air 47 mètres, bout dehors 5mètres, largeur 7 mètres... Impressionnant, et les passants qui ne regardent plus notre Sterwen, tous les yeux sur Léopard.
Approvisionnement :
Hier Samedi, nous avons rempli 3 caddies au Carrefour de Santa Cruz et tous les coffres de Sterwen se sont remplis de tout ce qui pouvait se garder pour les 3 mois à venir : vin, bière, muesli, pâtes, riz, thé, café, conserves, pain précuit, biscuit... il n'y aura plus qu'à pêcher pour le frais !Un équipier de plus :
Ce soir nous allons chercher Alain à l'aéroport, il nous accompagne jusqu'au Cap-Vert. Nous espérons pour lui que le grattage du màt fera son effet.jeudi 18 octobre 2012
Canaries, terre de contraste
Notre départ de La Palma a été retardé de quelques heures dû à un fort vent contraire, beaucoup plus fort que prévu. Ce n'est donc qu'à la tombée de la nuit dimanche que nous avons quitté cette Isla Bonita qu'est La Palma
Nuit de plus en plus calme, les deux ris ont assez vite été retirés, la trinquette remplacée par le génois, pour se terminer en apothéose avec ce magnifique lever de soleil sur le Roque de Fuera au large de la côte nord de Tenerife sous un nuage noir menaçant qui par, prudence, nous avait fait reprendre les ris.
Quel contraste avec l'arrivée à Santa Cruz de Tenerife, ville de plus de 200 000 habitants, au port sale et grouillant d'activité, notre Sterwen amarré au milieu des immeubles, des Ferries et camions chargeant et déchargeant touristes et marchandises.
Notre voisin de ponton :
Une seule solution, s'éloigner de Santa Cruz, c'est ce que nous avons fait dès hier en nous offrant une belle randonnée dans les monts Anaga au nord de l'île,
suivi d'un bain dans les rouleaux de la plage Almaciga au milieu des surfeurs et body-plancheurs.
C'est ce que nous faisons aujourd'hui et demain en partant deux jours sur la côte nord-ouest où, parait-il, nous attendent des vilégiatures de l'ère victorienne loin de la foule des buveurs de bières / adeptes de la mal bouffe.
A bientôt donc pour la suite de nos aventures avant de retrouver Alain dimanche soir pour un départ dès lundi matin sur l'île de la Gomera qui ressemble plus à La Palma qu'à Tenerife.
samedi 13 octobre 2012
Caldera de Taburiente
Nos deux derniers jours ont été consacrés au "chaudron de Taburiente", vaste dépression de 8km de large, entourée de hautes parois rocheuses, espace naturel vierge de 47 km2. Forêt de pins, torrents, cascades... plein de sentiers de randonnées.
Grande marche en remontant le torrent "Barranco de las angustias", trouée des angoisses, ainsi nommé car il ne faut pas faire cette marche si la météo n'est pas bonne, l'eau pouvant monter très rapidement en cas de grosse pluie. Notre météo étant bonne nous sommes partis bien équipés pour une marche magnifique de 5h30 (aller-retour) qui nous a amené jusque la "Cascada de Colores", ainsi nommée "couleur" à cause de l'eau ferrugineuse qui a rougi et jauni la roche.
Aujourd'hui malheureusement le temps est couvert. Comme c'est notre dernier jour nous sommes quand même montés au point culminant de l'île "Roque de los Muchachos".
Une des plus belles montées pour ceux qui aiment le vélo : départ au niveau de la mer et arrivée 36 km plus loin à une altitude de 2426 m, bonjour les mollets.
La pureté de l'air à ce sommet a amené de nombreux pays à se regrouper pour construire le plus grand téléscope du monde
La mer de nuage ne nous a pas permis de profiter à plein de ce site, mais que cette île est belle pour ceux qui aiment marcher.
Demain en fin d'après midi nous partirons pour Ténériffe, contre le vent, mais pour aller chercher un ami, que ne ferions nous pas !
P.S. L'onglet "nos photos" vous permet de voir plus de photos de cette belle île.
Grande marche en remontant le torrent "Barranco de las angustias", trouée des angoisses, ainsi nommé car il ne faut pas faire cette marche si la météo n'est pas bonne, l'eau pouvant monter très rapidement en cas de grosse pluie. Notre météo étant bonne nous sommes partis bien équipés pour une marche magnifique de 5h30 (aller-retour) qui nous a amené jusque la "Cascada de Colores", ainsi nommée "couleur" à cause de l'eau ferrugineuse qui a rougi et jauni la roche.
Une des plus belles montées pour ceux qui aiment le vélo : départ au niveau de la mer et arrivée 36 km plus loin à une altitude de 2426 m, bonjour les mollets.
La pureté de l'air à ce sommet a amené de nombreux pays à se regrouper pour construire le plus grand téléscope du monde
La mer de nuage ne nous a pas permis de profiter à plein de ce site, mais que cette île est belle pour ceux qui aiment marcher.
Demain en fin d'après midi nous partirons pour Ténériffe, contre le vent, mais pour aller chercher un ami, que ne ferions nous pas !
P.S. L'onglet "nos photos" vous permet de voir plus de photos de cette belle île.
jeudi 11 octobre 2012
La Palma, l'isla bonita
Nous sommes depuis dimanche sur l'île de La Palma aux Canaries. C'est une petite île volcanique mais très verte comme Madère. Son plus haut massif culmine à près de 2400 m . Beaucoup de forêts de lauriers et de pins canariens et beaucoup de randonnèes possibles bien sûr. Quelques plages de sable noir ou bien des piscines naturelles de lave.On arpente cette île en voiture et ça tourne tout le temps mais les paysages sont magnifiques et encore très préservées.
La ressource principale des habitants bien avant le tourisme, c'est la culture de la banane , délicieuse ici... et aussi la vigne sur la lave des volcans; on en a gouté le vin mais il n'est pas formidable.
On a déjà fait une belle ballade dans la "Lauri silva" forêt de lauriers dite, "primaire" car d'origine et une incursion dans le cratère du Taburiente hier soir au coucher du soleil (couleurs magiques).
Sterwen est à l'abri dans la marina de Santa Cruz de La Palma, capitale historique et administrative de l'île, une petite ville de 18000 hts. La vieille ville est magnifique et très bien conservée avec de superbes maisons aux balcons de bois sculpté mais l'ambiance ici est moins fun qu'en Espagne continentale surtout en cette fin de saison pourtant il fait encore très chaud : 28° en journée pas moins et quelques touristes encore, des allemands surtout.On se prépare pour faire une grande randonnée dans le cratère du volcan (Parc national de la caldera de Taburiente); à bientôt donc...
La ressource principale des habitants bien avant le tourisme, c'est la culture de la banane , délicieuse ici... et aussi la vigne sur la lave des volcans; on en a gouté le vin mais il n'est pas formidable.
On a déjà fait une belle ballade dans la "Lauri silva" forêt de lauriers dite, "primaire" car d'origine et une incursion dans le cratère du Taburiente hier soir au coucher du soleil (couleurs magiques).
Sterwen est à l'abri dans la marina de Santa Cruz de La Palma, capitale historique et administrative de l'île, une petite ville de 18000 hts. La vieille ville est magnifique et très bien conservée avec de superbes maisons aux balcons de bois sculpté mais l'ambiance ici est moins fun qu'en Espagne continentale surtout en cette fin de saison pourtant il fait encore très chaud : 28° en journée pas moins et quelques touristes encore, des allemands surtout.On se prépare pour faire une grande randonnée dans le cratère du volcan (Parc national de la caldera de Taburiente); à bientôt donc...
dimanche 7 octobre 2012
d 'Est en Ouest
Notre silence n'est dû qu'à des problèmes d'internet dans la marina de Puerto de Calero.
Mais nous ne sommes pas restés inactifs.
Dès le 5 octobre nous avons quitté Puerto Calero pour la marina Rubicon, petite mise en jambe dont le but était surtout de tester notre nouvelle grand-voile.
En effet nous ne vous l'avions pas dit mais notre grand voile d'origine se délitait progressivement ; nous avons donc décidé d'en commander une nouvelle chez Incidences Brest qui est arrivée fin septembre et qu'Hubert a installé. Voilà c'est notre cadeau de Noël à nous avant l'heure.
Nous avons testé notre voile sous diverses allures, dans un tout petit temps malheureusement, tout a l'air ok.
Le 6 matin de bonne heure nous avons quitté la marina Rubicon, plein Ouest pour La Palma. Traversée en grande partie au moteur, le vent faible à modéré ne nous ayant laissé que peu d'heures pour utiliser notre nouvelle voile avec le spi.
La route pleine Ouest qui nous a amené à La Palma, l'île la plus occidentale de l'archipel des Canaries, nous a permis d'admirer le Pico de Teide, qui avec ses 3717 mètres est non seulement le point culminant des Canaries mais bien celui aussi de l'Espagne car plus haut que La Serra Nevada ou que les Pyrénées.
C'est à chaque fois une grande surprise que de voir ce pic alors que nous nous trouvons à près de 200 km !
La Palma ressemble à une petite Madeire donc très différente de Lanzarote où rien ne pousse... mais nous vous en dirons plus après nos premières marches dans cette belle île.
A bientôt donc.
Mais nous ne sommes pas restés inactifs.
Dès le 5 octobre nous avons quitté Puerto Calero pour la marina Rubicon, petite mise en jambe dont le but était surtout de tester notre nouvelle grand-voile.
En effet nous ne vous l'avions pas dit mais notre grand voile d'origine se délitait progressivement ; nous avons donc décidé d'en commander une nouvelle chez Incidences Brest qui est arrivée fin septembre et qu'Hubert a installé. Voilà c'est notre cadeau de Noël à nous avant l'heure.
Nous avons testé notre voile sous diverses allures, dans un tout petit temps malheureusement, tout a l'air ok.
Le 6 matin de bonne heure nous avons quitté la marina Rubicon, plein Ouest pour La Palma. Traversée en grande partie au moteur, le vent faible à modéré ne nous ayant laissé que peu d'heures pour utiliser notre nouvelle voile avec le spi.
La route pleine Ouest qui nous a amené à La Palma, l'île la plus occidentale de l'archipel des Canaries, nous a permis d'admirer le Pico de Teide, qui avec ses 3717 mètres est non seulement le point culminant des Canaries mais bien celui aussi de l'Espagne car plus haut que La Serra Nevada ou que les Pyrénées.
C'est à chaque fois une grande surprise que de voir ce pic alors que nous nous trouvons à près de 200 km !
La Palma ressemble à une petite Madeire donc très différente de Lanzarote où rien ne pousse... mais nous vous en dirons plus après nos premières marches dans cette belle île.
A bientôt donc.
lundi 3 septembre 2012
Le Blog en Vacances
C'est du salon skyteam de Madrid que les auteurs vous font part de la mise en vacance du blog Sterwen3 pour tout le mois de Septembre.
En effet nous consacrerons ce mois au travail, à nos familles, à nos amis...
N'oubliez pas de régler une alarme sur la fin du mois pour reprendre les épisodes de votre feuilleton favori.
A bientôt...
samedi 1 septembre 2012
Cyclone à Lanzarotte
Après 10 jours de vent continu, un bébé cyclone nous est né cette nuit. Bienvenue dans une grosse poussée à plus de 33 noeuds (mesuré dans le port qui est protégé !) vers 3h33 du matin ; il va s'en aller bientôt vers les fonds de pension californiens, bien fait !
Notre premier séjour canarien s'achève dans 2 jours.
Finalement, Lanzarote c'est sympa.
Le terrain de jeu de César Manrique : il a pondu partout des mobiles, des statues, des jardins, des objets de fantasque et prolifique créativité
.C'est une figure historique de l'art moderne, autant que Picasso ou Matisse.
Aujourd'hui nous avons visité son chef d’œuvre : un jardin botanique de cactus de tous les pays du monde.
c'est magnifique et ... piquant !
Le mexique remporte la palme de la variété dans ce domaine.
Ce soir nous allons passer la soirée à Téguise, l'ancienne capitale de l 'île ; une très charmante bourgade de 5 000 âmes mijotant dans son jus hispano-marocain.
Les très vielles bâtisses sont bien conservées, les bistrot sympas et pas chers, il va y avoir de la musique.
Les pontons de Puerto Calero sont pour 3 jours en pleine effervescence : concours de pêche au gros en haute mer (les sportifs de haut niveau ressemblent déjà à la prise dont ils rêvent !)
36 participants. Notre voisin de ponton a ramené aujourd'hui un thon de 60 kilos (plus que le poids de Carole qui n'est pas un thon !)
A bientôt à Paris, Tours ou Genève...
Notre premier séjour canarien s'achève dans 2 jours.
Finalement, Lanzarote c'est sympa.
Le terrain de jeu de César Manrique : il a pondu partout des mobiles, des statues, des jardins, des objets de fantasque et prolifique créativité
.C'est une figure historique de l'art moderne, autant que Picasso ou Matisse.
Aujourd'hui nous avons visité son chef d’œuvre : un jardin botanique de cactus de tous les pays du monde.
c'est magnifique et ... piquant !
Le mexique remporte la palme de la variété dans ce domaine.
Ce soir nous allons passer la soirée à Téguise, l'ancienne capitale de l 'île ; une très charmante bourgade de 5 000 âmes mijotant dans son jus hispano-marocain.
Les très vielles bâtisses sont bien conservées, les bistrot sympas et pas chers, il va y avoir de la musique.
Les pontons de Puerto Calero sont pour 3 jours en pleine effervescence : concours de pêche au gros en haute mer (les sportifs de haut niveau ressemblent déjà à la prise dont ils rêvent !)
36 participants. Notre voisin de ponton a ramené aujourd'hui un thon de 60 kilos (plus que le poids de Carole qui n'est pas un thon !)
A bientôt à Paris, Tours ou Genève...
mardi 28 août 2012
Lanzarote
Lanzarote, l'île du diable !
"Hérissée de 300 cônes volcaniques, Lanzarote fascine par sa géologie exceptionnelle qui lui vaut d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco" Voilà pour la présentation du guide Lonely Planet.
Effectivement ce grand "caillou" tout en longueur (50km sur 20) n'est que volcans aux cônes tronqués ou non, champ de lave pétrifiée, énorme magma, scories de tailles variables, sable et poussière...
L'antre du diable, le versant externe de l'enfer mais ça continue de bouillir à l'intérieur.Les quelques îliens ont semé ça et là de petites maisons basses peintes à la chaux et cultivent leurs lopins de terre (vignobles le plus souvent), arrachés à Satan en ayant pris soin d'ériger des murs de pierres volées au volcan pour se protéger d'un autre fléau : le vent de sable, ce sirocco venu de l'est avec les pirates sanguinaires depuis des siècles.
Autre curiosité de l'île, l'omniprésence de la main de l'artiste local, César Manrique, ami de Picasso et de Matisse, il a su par son influence, empêcher l'urbanisation ignoble qui afflige la plupart des côtes hispaniques et a semé à tout vent sur son île des objets de sa confection, drôles, originaux, "modernes" pour son époque.
Peu de plages de sable doré comme à Graciosa, ici, mais des côtes déchiquetées, la trace de la lave en fusion coulant dans la mer et s'arrêtant là saisi par l'élément liquide et froid.
Des salines bien alignées
Un petit lac vert émeraude,
autant de curiosités géologiques dont cette île est pourvu...
Drôle d'endroit au final, pour y passer des vacances mais qui vaut le coup d'être vu.
"Hérissée de 300 cônes volcaniques, Lanzarote fascine par sa géologie exceptionnelle qui lui vaut d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco" Voilà pour la présentation du guide Lonely Planet.
Effectivement ce grand "caillou" tout en longueur (50km sur 20) n'est que volcans aux cônes tronqués ou non, champ de lave pétrifiée, énorme magma, scories de tailles variables, sable et poussière...
L'antre du diable, le versant externe de l'enfer mais ça continue de bouillir à l'intérieur.Les quelques îliens ont semé ça et là de petites maisons basses peintes à la chaux et cultivent leurs lopins de terre (vignobles le plus souvent), arrachés à Satan en ayant pris soin d'ériger des murs de pierres volées au volcan pour se protéger d'un autre fléau : le vent de sable, ce sirocco venu de l'est avec les pirates sanguinaires depuis des siècles.
Autre curiosité de l'île, l'omniprésence de la main de l'artiste local, César Manrique, ami de Picasso et de Matisse, il a su par son influence, empêcher l'urbanisation ignoble qui afflige la plupart des côtes hispaniques et a semé à tout vent sur son île des objets de sa confection, drôles, originaux, "modernes" pour son époque.
Peu de plages de sable doré comme à Graciosa, ici, mais des côtes déchiquetées, la trace de la lave en fusion coulant dans la mer et s'arrêtant là saisi par l'élément liquide et froid.
Des salines bien alignées
Un petit lac vert émeraude,
autant de curiosités géologiques dont cette île est pourvu...
Drôle d'endroit au final, pour y passer des vacances mais qui vaut le coup d'être vu.
vendredi 24 août 2012
Ah les sauvages
Nous arrivons en fin de matinée du 19 août à la baie des cagarras où nous mouillons face à la seule maison de "Selvagem Grande"
Accueil par VHF du "vigilente" qui nous demande si nous avons l'autorisation de débarquer car lui ne l'a pas reçue. Notre réponse négative ne l'empêche pas de nous donner rendez-vous à 16h pour la visite de l'île.
A l'heure prévue nous débarquons en annexe avec une bouteille de vin rouge qui remplace allégrement l'autorisation.
Si l'île est sauvage ses habitants (humains et animaux) ne le sont pas.
Marche intéressante guidée par le stagiaire vigilente, Paulo.
Les petits des cagarras (pétrels) se nichent dans les trous de la falaise mais se laissent approcher, un petit lézard tout doux de race spéciale "osga" nous attend sous sa pierre, peu de végétation mais une plante spéciale qui a les caractéristiques du savon, Monatheis Lowei, pour arriver au sommet de l'île où le phare se dresse à 170m.
En fait 5 personnes vivent actuellement sur l'île, le vigilente en chef, Jacques, son stagiaire et 3 scientifiques biologistes des oiseaux qui, la nuit, baguent avec GPS les pétrels qui dès le soir sont revenus pour une danse spectaculaire au dessus de notre bateau.
Après cette marche, ils nous offrent un café puis rapidement nous demandent si nous avons du miel car ils n'en n'ont plus pour faire le puncha. Dès que nous leur ramenons notre pot de miel de sucre de canne, ils nous invitent pour le puncha et une soirée arrosée commence sur les chapeaux de roue : puncha, rhum, whisky, puncha... Jacques est un solide et son stagiaire apprend vite !
La nuit fut réparatrice bien qu'agitée par le vent et la houle : ce mouillage est délicat dès que le vent force.
Nous avons d'ailleurs dû le quitter précipitamment le lendemain midi car notre ancre dérapait et nous nous rapprochions dangereusement des cailloux.
Des adieux rapides VHF à nos amis d'un soir et nous voilà partis pour les Canaries.
Accueil par VHF du "vigilente" qui nous demande si nous avons l'autorisation de débarquer car lui ne l'a pas reçue. Notre réponse négative ne l'empêche pas de nous donner rendez-vous à 16h pour la visite de l'île.
A l'heure prévue nous débarquons en annexe avec une bouteille de vin rouge qui remplace allégrement l'autorisation.
Si l'île est sauvage ses habitants (humains et animaux) ne le sont pas.
Marche intéressante guidée par le stagiaire vigilente, Paulo.
Les petits des cagarras (pétrels) se nichent dans les trous de la falaise mais se laissent approcher, un petit lézard tout doux de race spéciale "osga" nous attend sous sa pierre, peu de végétation mais une plante spéciale qui a les caractéristiques du savon, Monatheis Lowei, pour arriver au sommet de l'île où le phare se dresse à 170m.
En fait 5 personnes vivent actuellement sur l'île, le vigilente en chef, Jacques, son stagiaire et 3 scientifiques biologistes des oiseaux qui, la nuit, baguent avec GPS les pétrels qui dès le soir sont revenus pour une danse spectaculaire au dessus de notre bateau.
Après cette marche, ils nous offrent un café puis rapidement nous demandent si nous avons du miel car ils n'en n'ont plus pour faire le puncha. Dès que nous leur ramenons notre pot de miel de sucre de canne, ils nous invitent pour le puncha et une soirée arrosée commence sur les chapeaux de roue : puncha, rhum, whisky, puncha... Jacques est un solide et son stagiaire apprend vite !
La nuit fut réparatrice bien qu'agitée par le vent et la houle : ce mouillage est délicat dès que le vent force.
Nous avons d'ailleurs dû le quitter précipitamment le lendemain midi car notre ancre dérapait et nous nous rapprochions dangereusement des cailloux.
Des adieux rapides VHF à nos amis d'un soir et nous voilà partis pour les Canaries.
mardi 21 août 2012
île de Graciosa
Nous venons de mouiller devant l'île de Graciosa au nord de l'archipel des Canaries.
Notre position est à jour et nous avons rajouter les photos de l'île sauvage dont nous vous parlerons plus tard.
A bientôt
Notre position est à jour et nous avons rajouter les photos de l'île sauvage dont nous vous parlerons plus tard.
A bientôt
vendredi 17 août 2012
Cap sur les îles sauvages
Demain, 18 août, après un bon ravitaillement au marché de Madeire,
nous partons normalement pour les Îles Sauvages, deux petites îles, au nord des Canaries mais appartenant au Portugal même si les Espagnols les revendiquent.
Il n'y a sur ces îles qu'un gardien de la flore et de la faune, rien d'autre. Nous avons demandé une autorisation pour y débarquer (obligatoire), on vous en parle plus après notre passage.
Pas de mise à jour du blog possible avant notre arrivée aux Canaries, prévue après les îles sauvages.
Bonne semaine à tous.
nous partons normalement pour les Îles Sauvages, deux petites îles, au nord des Canaries mais appartenant au Portugal même si les Espagnols les revendiquent.
Il n'y a sur ces îles qu'un gardien de la flore et de la faune, rien d'autre. Nous avons demandé une autorisation pour y débarquer (obligatoire), on vous en parle plus après notre passage.
Pas de mise à jour du blog possible avant notre arrivée aux Canaries, prévue après les îles sauvages.
Bonne semaine à tous.
jeudi 16 août 2012
16 août 19xx ?
Lendemain du 15 août, me direz-vous, et c'est vrai.
Pour notre part nous avons fêté l'Assomption à Notre Dame de Monte, au dessus de Funchal : 2 jours de procession et de fête populaire et sympathique.
Beaucoup de monde, des vendeurs de pain cuits sur place (bolo do caco), des bouchers d'un jour qui vous préparent des brochettes (espedata) que vous allez faire cuire sur des barbecues géants et des buvettes : vin rouge mais surtout le fameux "puncha" de Madeire, préparé traditionnel ou aux fruits de la passion ou à des tas d'autres fruits, on a tout goûté !
et le lendemain, 16 août, il faut remettre ça, eh oui, car c'est...
l'anniversaire de Carole.
Alors on y retourne,
à bientôt pour la diète...!
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